Lot n° 58

Pierre-Jean de BÉRANGER (1780-1857). L.A.S., [1835, à Napoléon Peyrat] ; 3 pages in-8.{CR}Après avoir dissuadé son jeune ami de se retirer du monde, il fait un beau portrait de LAMENNAIS : « C’est une nature poétique, éloquente, plus...

Estimation : 150  -  200 
Adjudication : 221 €
Description
propre aux allocutions qu’à l’argumentation. Le fond de son cœur est excellent, malgré certaines habitudes qui sentent l’égoïsme naturel à la robe, mais qui chez lui n’ont pu prendre racine qu’à la superficie. [...] il faut lui laisser une liberté absolue. La moindre gêne inquiéterait son amour d’indépendance ». Il engage Peyrat à aller le voir : « Quand on est jeune, il ne faut jamais négliger ces rencontres : il vient un tems où l’on est étonné des traînées de lumière qu’elles laissent dans votre esprit. [...] le peu que je vaux, je le dois bien plus aux hommes que j’ai cultivés qu’aux livres que j’ai lus ». Il invite Peyrat à venir à la Grenadière chez lui. Puis il parle d’un livre de Victor HUGO (Les Chants du crépuscule) : « J’en ai lu des fragmens qui m’ont peu satisfait ; mais je ne m’y connais plus du tout ».
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