Lot n° 48

COYPEL, Antoine Discours prononcez dans les conférences de l'Académie royale de peinture et de …

Estimation : 2 000 - 3 000 EUR
Adjudication : 3 791 €
Description
COYPEL, Antoine Discours prononcez dans les conférences de l'Académie royale de peinture et de sculpture Par M. Coypel, Écuyer, Peintre du Roy, de Monseigneur le duc d'Orléans Régent, & Directeur de l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture Paris, Jacques Collombat, 1721 EXEMPLAIRE EN GRAND PAPIER D'UN OUVRAGE CONSTAMMENT CITÉ PAR LES PLUS GRANDS HISTORIENS DE L'ART, DE CHENNEVIÈRES À SCHNAPPER. NE PAS CHOISIR ENTRE DESSIN ET COULEUR, ENTRE RUBENS ET POUSSIN : LA FORMULATION PAR COYPEL DU “PARADIGME DE TOINETTE” ÉDITION ORIGINALE In-4 (248 x 185 mm). Fleuron aux armes royales gravé d'après Coypel sur la page de titre. Deux grands bandeaux gravés par Audran d'après Coypel COLLATION : 21 ff. n. ch., 189 pp., 1 p. et 6 ff. n. ch. RELIURE DE L'ÉPOQUE. Maroquin rouge, décor doré à la frise, armes au centre des plats, dos à nerfs ornés, tranches dorées sur marbrure, doublure et gardes de papier d'Augsbourg doré à motif floral PROVENANCE : cardinal de Fleury (1653 -1753 ; armes) -- cote manuscrite à l'encre brune d'une main du XVIIIe siècle -- Hans Fürstenberg (1890-1982 ; ex-libris ; Paris, 9 décembre 2013, n° 211) Mors et coiffe supérieurs restaurés, quelques piqûres et mouillures L'épître dédicatoire, imprimée avec les beaux caractères de Moreau (et dont Collombat possédait les matrices) s'adresse au Régent Philippe d'Orléans dont Coypel était le peintre officiel. Ses célèbres conférences, fondées sur les goûts et les pratiques du peintre, présentent la véritable érudition artistique de celui qui fut le défenseur de la couleur. Mais, entre dessin et couleur, entre Poussin et Rubens, Coypel sut imposer une position intermédiaire qu'il illustrait par le paradigme du Malade imaginaire. Pour Coypel, choisir l'un ou l'autre : “c'est détruire une partie pour en faire valoir une autre (...) C'est vouloir suivre le conseil de Toinette dans le Malade imaginaire : c'est vouloir se couper un bras afin que l'autre se porte mieux, et se faire crever un œil pour voir plus clair de l'autre. Il est vrai, disais-je, qu'un tableau ne peut être parfait sans coloris ; mais comment veut-on que le coloris subsiste sans le dessin” (p. 88 du présent volume).
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