GROS & DELETTREZ - Charles Edouard DELETTREZ, Commissaire-Priseur. REVE D’ASIE. collection Victor Segalen (1878-1919) et bibliothèque d’un érudit - LIVRES et MANUSCRITS. MERCREDI 31 JANVIER 2024 14h00 INSCRIPTION sur DROUOT LIVE et par téléphone ou sur ordre d’achat ferme Ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre ou votre réservation de ligne à l’étude téléphone : 33 (0) 1.47.70.83.04 - INSCRIPTION sur DROUOT LIVE AVANT LE 31 FEVRIER A 12H00 Drouot Live (+1,8 % HT)

Mercredi 31 janvier 2024

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[Dessin] - HILDEBRANDT (Eduard). [Vue de Praia Grande à Macao]. [S.l.], [v.1860]. 1 feuille (24 x …

Estimation : 1 500 - 2 000 EUR
Adjudication : 1 600 €
Description
[Dessin] - HILDEBRANDT (Eduard). [Vue de Praia Grande à Macao]. [S.l.], [v.1860]. 1 feuille (24 x 37 cm), encre sur papier, aquarelle (petit manque coin sup. droite, déch. de 2,5 cm., mouillures). Inscription en bas à gauche : « Makao ». Cette vue, peinte à l’aquarelle sur papier par Eduard Hildebrandt vers 1860, représente Praia Grande à Macao. Colonie portugaise en Chine depuis 1557, cette ville est l’incarnation de la rencontre entre l’Occident et l’Asie. Dans le sillage d’Auguste Borget et de George Chinnery, Eduard Hildebrandt réalise plusieurs vues de Macao lors de son voyage autour du monde. Il représente dans cette composition de nombreux monuments emblématiques de cette ville marchande du delta de la Rivière des Perles. Au premier plan, à gauche, il peint le Palácio do Governador édifié en 1849 dans un style pombalin typique de l’architecture portugaise. L’aquarelliste montre également la cathédrale Igreja da Sé, ou encore le Fortaleza da Guia, point culminant de la colonie. Elève d’Isabey, Eduard Hildebrandt est un des premiers artistes à immortaliser Macao et contribue grandement à diffuser son image. Cette composition a été reproduite en lithographie mais l’artiste en a aussi donné une autre version aquarellée (Eduard Hildebrandt, Vue de Praia Grande à Macao 1863, aquarelle sur papier, 24 x 38 cm, vente Bonhams, 15 septembre 2010, Travel and exploration, lot n° 47). Dans la Gazette des Beaux-Arts, Léon Lagrange rapporte que les œuvres d’Hildebrandt sont exposées à Paris en 1866 sous la forme de dioramas grâce à l’Aléthescope : « C'est merveille de voir que ces images déjà si fidèles de la nature y gagnent en vérité, en force, en éclat. Les rues de Hong-Kong et de Pékin, les théâtres de Macao, le golfe de Nagasaki, éclairés par la lumière artificielle, prennent une valeur surprenante, on sent un soleil de feu, on y voit fourmiller la populace » (Léon Lagrange, « Bulletin mensuel, janvier 1866 », dans La Gazette des Beaux-Arts, 1866, p. 192).
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