Description
[Angoulême, Louis-Antoine d’Artois Duc d']
Deux ouvrages reliés à ses armes comme grand amiral de France.
TRENEUIL, Joseph. Poëmes élégiaques […]. Paris, Firmin Didot, 1817.
In-8. Maroquin vert empire à long grain, large roulette dorée en encadrement, armes dorées, dos à nerfs orné, roulette intérieure, tranches dorées (Doll, signature en pied). Minimes éraflures et rares rousseurs éparses.
Édition originale. Frontispice en couleurs gravé par Dubucourt d’après Deveze (profanation des tombes royales à Saint-Denis).
Exemplaire relié par Jean Frédéric Doll, artisan très apprécié sous l’Empire et sous la Restauration.
Provenance : Louis-Antoine d’Artois duc d’Angoulême (armes, OHR, 2552).
PITOU, Louis-Ange. Toute la vérité au roi sur des faits graves touchant l'honneur de la maison de Bourbon [...]. Paris, L.-A. Pitou, 1821. [Relié à la suite :] Véritable dernier coucher de monseigneur le Duc de Berry [...]. Paris, Duriez et Pitou, 1820.
In-8. Bradel de papier bleu parcheminé, roulette fleurdelisée en encadrement, armes dorées, filets dorés au dos (Reliure de l’époque). Mors et coins un peu frottés avec légers arrachements de papier.
Édition originale.
Envoi autographe signé au duc d’Angoulême, sur la seconde garde blanche, daté du 17 novembre 1824 :
"si cet écrit parvient à votre Altesse Royale […] Elle s’étonnera des chagrins et des dénis de justice dont il [le rédacteur] a été victime sous le règne des Bourbons et dans une occasion qui touche particulièrement V. A. R.".
Avec une annotation autographe signée, datée 25 août 1840, indiquant qu’il a donné son second exemplaire à son enfant et à son conseil Hippolyte Bérard.
Ardent et actif royaliste pendant la Révolution, Pitou ne cessa, dès son retour de déportation en 1801, de réclamer la reconnaissance de ses actions et le remboursement de sommes avancées pour la cause royaliste. Dans le second texte relié ici, il se fait le défenseur du tapissier Duriez qui attend toujours la restitution des objets et des draps fournis lors des derniers soins donnés au Duc de Berry, le 13 février 1820.
Provenance : Louis-Antoine d’Artois Duc d’Angoulême (envoi et armes, OHR, 2552). ─ Dr. Lucien-Graux (ex-libris ; VII, 18 juin 1958, n° 182).