Lot n° 591

Sir Thomas Lawrence, P.R.A. Portrait of the Duke of Bordeaux | Portrait du Duc de Bordeaux. Envoyé en France par le Roi George IV d’Angleterre en 1825 pour réaliser le portrait du Roi de France, Sir Thomas Lawrence exécute pendant ce même séjour le portrait de la Duchesse de Berry

Estimation : 6 000 – 10 000 EUR
Adjudication : 6 096 EUR
Description

Description

Sir Thomas Lawrence (1769 - 1830)

Portrait du Duc de Bordeaux

Pierre noire, sanguine et craie blanche sur toile

69 x 63 cm ; 27⅛ by 24¾ in.

Provenance

Ancienne collection de la Baronne de Saint-Joseph (selon le catalogue de l'Exposition Universelle de 1900)

Vente anonyme, Sotheby's, Londres, 30 avril 1996, lot 43 (sous le titre Portrait d'un jeune garçon)

Exposition

Paris, Exposition Universelle, 1900 (sous le titre Portrait du Duc de bordeaux, et comme pastel)

Envoyé en France par le roi George IV d’Angleterre en 1825 pour réaliser le portrait du roi de France, Sir Thomas Lawrence exécute pendant ce même séjour le portrait de la duchesse de Berry dont nous présentons une copie (voir lot 615). C’est probablement également à cette occasion que le peintre anglais réalise ce portrait du duc de Bordeaux portant une hâche.

Cette dernière permet d’asseoir la légitimité de cet enfant né après la mort de son père : on y lit en effet les lettres GR, probablement pour Galicum Rex, Roi des Gaules, surmontées d’une couronne.

Simplement tracé aux trois crayons sur une toile préparée, le portrait du jeune enfant se rapproche notamment de celui, inachevé, d’Arthur Wellesley, Premier duc de Wellington (National Portrait Gallery, Londres, inv. NPG 7032). Cette technique permet à l’artiste de transmettre la spontanéité de ses modèles, et de mettre en lumière certains motifs. Si les contours sont simplement tracés à la pierre noire, la sanguine vient relever et donner vie aux traits du visage du jeune garçon ; elle permet aussi de dessiner les épaulettes de son habit. Sir Thomas Lawrence utilise la craie blanche pour accentuer la lumière sur la hache, motif central de la composition.

Si lors de son passage en vente en 1996, l’identité du modèle s’était perdue, elle ne fait aujourd’hui aucun doute ; l’étiquette au dos, témoignant de l’accrochage du tableau lors de l’Exposition Universelle de la Ville de Paris en 1900, la confirme d’ailleurs.

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