Lot n° 76

MOLIÈRE — Les Œuvres. – Les Œuvres posthumes.

Estimation : 4000 - 5000 €
Adjudication : 5 000 €
Description
Paris, Denys Thierry, Claude Barbin, Pierre Trabouillet, 1682. 8 volumes in-12, veau granité, dos orné, tranches dorées (Reliure de l'époque).Première édition complète, contenant six pièces en édition originale, à savoir Don Garcie de Navarre, L’Impromptu de Versailles, Dom Juan, Melicerte, Les Amans magnifiques et La Comtesse d’Escarbagnas.
Elle recueille trente comédies qui passent pour avoir été éditées, après la mort de l'auteur, par le comédien La Grange et Jean Vivot. Les éditeurs y ont introduit les didascalies des jeux de scène, précieux pour l’histoire de l'art dramatique.
L'édition se divise en deux parties distinctes : les six premiers volumes contiennent les pièces déjà imprimées du vivant de l’auteur, alors que les deux derniers renferment, sous le titre d'Œuvres posthumes, les comédies qui, bien que jouées en public, n’avaient pas encore été publiées à la mort du dramaturge. Ces dernières pièces, dont l'éditeur Denis Thierry avait racheté les manuscrits à Armande Béjart, paraissent ici en édition originale.
Le dernier volume contient également L’Ombre de Molière, comédie de Brécourt, un ancien acteur de la troupe de Molière, publiée dès 1674.
C'est aussi la première édition illustrée des œuvres de Molière, ornée de 30 figures hors texte gravées en taille-douce par Jean Sauvé d’après Pierre Brissart en premier tirage. Ces gravures constituent un précieux témoignage sur la mise en scène et les costumes de l’époque. Molière y est représenté dans différents rôles.
Exemplaire en reliures de l'époque. Les deux volumes d'Œuvres posthumes sont à l'état cartonné. Signature sur les titres : Hildebrand ; soulignés et marques de lecture anciennes.
Des bibliothèques du compositeur Georges van Parys (1902-1971) et de l'industriel Paul Toinet (1893-1987), avec ex-libris.
Reliures restaurées, charnière supérieure fendue à deux volumes, petit manque à un caisson, menus accidents, quelques taches et légères rousseurs éparses.
Guibert, II, 609-650 – Tchemerzine, IV, 826 – Riffaud, n°8242 – Diesbach-Soultrait, n°200 – Rochebilière, n°366 – En français dans le texte, n°119.
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