Roma, Nella stamperia dei Giunchi, presso Carlo Mordacchini, 1807-1808. 6 volumes in-8, demi-veau brun à coins, dos à nerfs ornés, tranches peignées. (Reliure de la fin du XIXe siècle).lviii-296 ; lxxiv-232 ; 285 ; 352 ; 317 ; 340 pp.
Seconde édition, en partie originale (la première date de 1790). Ce traité est un des plus rares de la littérature culinaire et une des œuvres majeures du XVIIIe siècle.
L’auteur (vers 1730-après 1816) devint chef du prince Grigorij Grigorevic Orloff et, à sa mort en 1783, chef personnel et maître de cérémonie de l’impératrice Catherine II. En 1791, il est de retour à Rome, travaillant comme chef personnel du cardinal de Bernis. En 1803, il est en Autriche, à la suite du prince Soltikoff, et en 1804, il est à Naples, comme chef du duc de Gravina, jusqu’à l’arrivée des Français et le départ de son maître pour la Sicile en janvier 1806. Il retourne ensuite à Rome où il travaille comme maître de cérémonie au somptueux banquet donné par le pape Pie VII au palais du Quirinal pour l’empereur d’Autriche, François Ier, à l’occasion de sa visite d’État à Rome au printemps 1816.
Leonardi a été le premier grand chef à utiliser régulièrement des tomates et il a revendiqué l’invention de la combinaison napolitaine classique de pâtes avec des tomates. Ce qui est certain, c’est que sa sauce, faite de tomates sans pépins mijotées avec des oignons, du céleri, de l’ail et du basilic, est encore utilisée de nos jours dans beaucoup de plats.
Accroc à la coiffe tome II ; mouillure au tome III ; quelques rousseurs éparses.
Pas dans Vicaire. – Westbury 132 (A2).