Lot n° 105

Alexandre DUMAS. Les Mariages du père Olifus. Paris, Alexandre Cadot, 1849. 5 volumes in-8, …

Estimation : 300 - 400 EUR
Adjudication : 637 €
Description
Alexandre DUMAS. Les Mariages du père Olifus. Paris, Alexandre Cadot, 1849. 5 volumes in-8, demi-veau raciné à coins, doubles filets à froid sur les plats, dos lisses ornés de fleurettes et de roulettes dorées, pièces en maroquin vert, tranches jaunes (Reliure postérieure). [2] ff., 326 pp., [1] f. ; [2] ff., 303 pp., [1] p. ; [2] ff., 305 pp., [1] f. ; [2] ff., 297 pp., [1] f. ; [2] ff., 327 pp., [1] p. Édition originale. Le premier volume débute par « Un dîner chez Rossini » à Bologne en 1840, suivi de « le Serment » histoire arrivée dans sa famille au début du XVIIIe siècle, que le jeune poète italien, Luigi de Scamozza, un des convives de Rossini, lui envoya dès le lendemain. Il se termine par une partie de chasse avec « les gentilshommes de la Sierra Morena ». Les Mariages du père Olifus ne commence qu’au second volume pour s’achever au milieu du volume 4, qui continue avec le Testament de M. de Chauvelin un roman qui s’achève sur la mort de Louis XV. Ce roman fantastique, qui se rattache aux Mille et un fantômes, écrit d’après un plan de Paul Lacroix, met en scène un marin hollandais polygame : marié à une sorte de sirène qui le harcèle de sa jalousie, le pauvre Olifus s’enfuit en Orient où il sera tour à tour pêcheur de perles, marchand d’étoffes, marchand d’épices… Partout où il se croit en sécurité, il trouve une épouse, mais rien n’y fait, à chaque fois sa femme marine apparaît et lui annonce qu’il est père d’un enfant. Le scénario se reproduit trois fois jusqu’à ce qu’il se décide à rentrer en Hollande pour s’occuper de sa famille. Un récit loufoque qui mêle les fastes de l’Orient à un fantastique totalement improbable pour le plus grand amusement des lecteurs. Vicaire III, 386 ; Talvart, 99 ; Carteret, 239 ; Munro, 214. Dos pâlis et frottés, feuillets légèrement brunis, rousseurs et taches. Entre comique et fantastique, un roman peu connu qui mérite d’être redécouvert.
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