D'UN DIALECTE FRANÇAIS DU XVIIe SIÈCLE : LE “MANCEAU”. EXEMPLAIRE CITÉ PAR BRUNET. MANQUE À LA BNF. — In-8 (160 x 105 mm).
Fleuron sur la page de titre.
COLLATION : A-H8 I7 soit 4 ff. n. ch., 133 pp.
RELIURE vers 1780. Maroquin citron, encadrement de double filet à froid, dos long avec titraison verticale, roulettes sur les coupes et sur les chasses, tranches dorées.
PROVENANCE : — Guillaume-Luc Bailly (1743-1809 ; annotation caractéristique au bas de la dernière garde)
— Vicomte Morel de Vindé (Paris, 17 mars 1823, n° 3156) -- marque de prix d'un libraire lors de la reliure du livre mb abp.
Manque naturel au bas du dernier feuillet, sans aucune atteinte au texte.
Trois vignerons manceaux, nommés Matelin, Tiennot et Renault, se rencontrent et devisent gravement de sujets religieux. Les deux premiers parlent très bien français et même sçavent un peu parler Latin ; le dernier ne parle que Manceau, c'est-à-dire le dialecte des alentours du Mans. Publiée pour la première fois en 1624, cette diatribe contre le relâchement de la discipline ecclésiastique semble avoir été un grand succès en librairie : on en compte une dizaine d'éditions jusqu'au XIXe siècle.
BIBLIOGRAPHIE : J.-C. Brunet, Manuel du libraire, V, col. 466.
