ALDE. Maison de ventes spécialisée. JEUDI 1 JUIN 2023 à 14h00. Musique et Spectacles – Collection André Tubeuf. Vente : Librairie Giraud-Badin 22 rue Guynemer 75006 Paris. Vente LIVE Avec INSCRIPTION et par téléphone ou sur ordre d’achat ferme Ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre ou votre réservation de ligne à l’étude téléphone : 33 (0) 1 45 48 30 58

Jeudi 1 juin 2023

Lot Précédent
Lot n° 122
Lot Suivant

MESSIAEN (Olivier) — 2 lettres autographes signées à son fils Pascal.

Estimation : 400 - 500 €
Adjudication : 500 €
Description
1962 – S.l., 10 novembre 1962. « Mon grand Pascal,... ne te tourmente pas trop pour ces premiers jours – quand j'ai fait mon service, j'étais aussi marié, âgé de 25 ans, intellectuel 100 pour 100 et pas du tout sportif – j'étais complètement désorienté. Puis, cela c'est tassé – et j'ai fini par me faire à cette nouvelle vie. Plus tard, beaucoup plus tard, j'ai été prisonnier – sans nourriture, et sans espoir d'en sortir... Bien sûr que les maux anciens ne consolent pas des présents et ceux des autres n'ont pas la même force que les siens propres !... Yvonne me charge de te dire toutes ses bonnes pensées [Yvonne Loriod, compagne puis, à partir de 1961, seconde épouse d'Olivier Messiaen, dont elle créa nombre d'œuvres pour piano]... » (1 p. 3/4 in-8).

– S.l., 27 novembre 1962. « Mon grand Pascal, j'ai été ému aux larmes en pensant que, pour ta 1ère permission, tu as sans doute passé la journée avec Josette [épouse de Pascal Messiaen] mais que ta seconde pensée a été pour moi. Je suis très déçu de t'avoir manqué. J'avais fait le matin mes offices à la Trinité [église dont Olivier Messiaen était l'organiste depuis 1931], et, vers 1 h. 30, j'ai mangé dans un restaurant à St-Lazare, puis suis allé dans le 19e pour voter, et après diverses courses, je ne suis rentré rue Marcadet qu'à 19 h., et là j'ai trouvé ton mot... » (1 p. in-8).

Joint, 2 pièces autographes signées d'Olivier Messiaen : une lettre à ses parents (Romans, 30 août 1921), dans laquelle il évoque ses vacances à la campagne ; et un brouillon de plusieurs lettres (s.l., fin de 1924 ou début de 1925, incomplet), notamment à son oncle Eugène qu'il remercie pour un cadeau d'argent (« ... Je vais pouvoir acheter avec des musiques dont j'avais besoin en ce moment... »).
Partager