Lot n° 44

Francis CARCO (1886-1958). Manuscrit autographe signé, Correspondances poëtiques ; 7 pages in-8._Sur la poésie belge et son influence : Émile Verhaeren, que Carco retrouve « dans les “campagnes hallucinées” peintes par Permecke...

Estimation : 300 - 400
Adjudication : 256 €
Description
l’admirable » ; Max Elskamp, qui laisse des notations correspondant à « celles qu’ont tracées sur la glace, de la pointe vive de leurs patins les “magots” de Breughel » et dont la poésie évoque les rues brumeuses d’Anvers ; Georges Rodenbach qui, « lui aussi comprenait, chérissait la pluie, les journées grises, le vent d’automne » ; Maurice Maeterlinck, etc. Cette poésie « née dans les brumes […] succédait au symbolisme. Elle s’inspirait des sensations, des impressions que le “vague” et le “flou” chers à Verlaine, avaient douées d’une telle puissance de suggestion que nous n’en désirions point d’autre ». On n’est pas loin de Baudelaire et de ses Petits Poèmes en prose, et Apollinaire en a subi l’influence directe : « Il avait trop de naturelle inclination pour cette humeur tantôt mélancolique, tantôt bouffonne que Charles de Coster a fait revivre dans ses Légendes Flamandes où l’histoire du Sire Halewyn présente une étrange ressemblance avec certains récits de L’Hérésiarque »…_On joint un tapuscrit Le beau Dimanche et Onze Chansons (40 p. in-4, avec quelques ratures et corrections).
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