Lot n° 107

SAVOIE Christine de France, duchesse de (1606-1663) fille de Henri IV et de Catherine de Médicis, …

Estimation : 900 - 1 000 EUR
Adjudication : 1 950 €
Description
SAVOIE Christine de France, duchesse de (1606-1663) fille de Henri IV et de Catherine de Médicis, sœur de Louis XIII. 13 L.S. en italien, certaines avec post-scriptum autographe en français, Turin, du 15 juillet 1638 au 23 septembre 1661. 45 pp. in-folio. Adresse, certaines avec cachet de cire. Très intéressante correspondance politique, le 15 juillet 1638 au marquis de Vlila, Chrétienne demande au cardinal de la Valette de lui donner un bataillon de 1 000 fantassins pour défendre Asti. Post-scriptum en français : «Je vous recommande havoir (sic) son de votre santé, votre personne m'est si chère que j'en désire la mémoire...» ; le 24 juillet de la même année, dans cette longue lettre rédigée quelques semaines après signature d'un traité d'assistance entre la Savoie et la France et signé avec son frère Louis XIII, elle évoque la résistance des troupes à Biella et demande à ce que la cavalerie et l'infanterie se tiennent prêtes ; Le 24 septembre 1653 au marquis de Villa, elle annonce la victoire sur l'ennemi et demande au marquis de se mettre en retrait pour soigner son mal ; le 9 octobre 1656 au marquis de Villa, lettre évoquant des manœuvres militaires. Elle mentionne les vues des ennemis sur Biella et indique qu'il faut s'entendre avec le duc de Modène; le 19 juillet 1658, Mazarin ne ménage plus la régente. Occupation possible des faubourgs (?) de Turin : «giudicandosi riuscibile l'occupazione delle pezze di fuori di Torino» ; le 1er avril 1661 au marquis de Villa qui est dépêché à Paris pour une mission diplomatique. Elle s'inquiète des retards des réponses de l'Espagne. Il est question du comte de Lyon ; le 29 avril 1661, au sujet des affaires du duché de Mantoue. Elle s'étonne du silence de l'Espagne : «quel silentio di Spagna in materia delle coze di Mantova» ; le 7 mai 1661 au même, elle donne des nouvelles de plusieurs fronts, notamment la France : très bonnes dispositions du seigneur Fouquet à leur égard. Rien du côté de Rome. Il est aussi question du sieur Mancini, sans doute Philippe Mancini «La nostra andata à Fontainebleau, o sià Moret non potrà che riuscire molto utile al semigio di S.A.R., poi che vi sarà più facile di premere ...» ; Le 8 juillet 1661, Il est question d'un des rebondissements de la guerre au Portugal (une partie du Portugal voulait renverser le roi Philippe IV d'Espagne, roi de Portugal) ; le 14 octobre 1661, elle annonce le problème de la gabelle à payer sur le sel, et indique qu'il faut se montrer conciliant avec Colbert «che si dimostra ben affetta verso di noi» ; enfin, le 23 septembre 1661, elle rend compte de la mission du sénateur Carrocio à Paris, notamment auprès du surintendant Fouquet «la scorsa ch'il senatore Carrocio hà fatto à Parigi e le novità seguite nella persona del sovrintendente Fouquet, e de suoi dipendenti.
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