GIQUELLO & ASSOCIES - AUTOGRAPHES ET MANUSCRITS - JEUDI 6 AVRIL 2023 à 14H00. DROUOT Salle 11. Vous pouvez enchérir par ordres d’achat ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre d’achat ou votre réservation de ligne à l’étude avant le jeudi 6 avril à 12h00 Tel. : . +33 (0) 1 47 70 48 90 ou DROUOT LIVE vous pouvez donc enchérir sur la plateformes (+1,8 % HT). AVEC INSCRIPTION AVANT LE JEUDI 6 à 12H00

Jeudi 6 avril 2023

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[NAPOLÉON III] EUGÉNIE de Montijo. (1826-1920) Impératrice des Français, épouse de Napoléon …

Estimation : 400 - 500 EUR
Adjudication : Invendu
Description
[NAPOLÉON III] EUGÉNIE de Montijo. (1826-1920) Impératrice des Français, épouse de Napoléon III. L.A.S. à son cher Tristan [le baron Lambert]. (s.l.n.d. après 1879). 5 pp. ½ in-8 sur papier de deuil. Très belle lettre de l'Impératrice au moment où elle faisait le deuil de Zululand, demandant au baron de garder pour lui ses sentiments royalistes «Quelqu'un m'a dit dernièrement que dans une conversation qu'il avait eue avec vous au sujet de votre nouvelle attitude politique, vous lui aviez répondu que j'avais connu et approuvé d'avance votre démarche auprès de Monsieur le comte de Chambord. J'avoue que cela m'a surpris et j'ai démenti formellement la chose. J'étais en Zululand lorsque vous avez fait votre voyage à Frosdorff [...]. Je n'avais rien à dire sur un fait accompli ; je n'ai vu en vous que l'enfant que j'avais connu depuis longtemps sans me préoccuper, ni de blâmer, ni d'approuver votre conduite politique. Je désire même qu'à l'avenir, vous ne m'en parliez jamais [...]». Son engagement ne la regarde pas et elle préfère garder ses nombreux souvenirs (de Tristan enfant avec le prince). A propos du dernier discours que son correspondant lui a envoyé «Vous devez comprendre que je ne puis même au travers des éloges qui me sont adressées ne pas sentir les attaques qui sont dirigées au nom que je porte. Étrangère à toute politique, j'aime mieux ne pas connaître ce qui s'y attache ; aussi, je désire que vous ne m'envoyez plus vos discours [...]».
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