Lot n° 493

LA ROSE ROUGE N° 1, 3 mai 1919-n° 16, 14 août 1919. Paris, Directeurs : Maurice Magre et …

Estimation : 700 - 900 EUR
Adjudication : Invendu
Description
LA ROSE ROUGE N° 1, 3 mai 1919-n° 16, 14 août 1919. Paris, Directeurs : Maurice Magre et Pierre-Silvestre. Textes de Henry Bataille, André Billy, Francis Carco, Blaise Cendrars, Louis Chadourne, Paul Claudel, René Fauchois, Charles-Henry Hirsch, Léo Larguier, Emmanuel Lochac, Maurice Magre, Francis de Miomandre, Jehan Rictus, André Salmon, Edmond Sée, André Suarès, Ambroise Vollard, André Warnod. Collection complète. 16 livraisons en 1 vol. in-4 relié. Notes manuscrites de Vasseur (4 ff.). Joint : – 1 coupure de presse du Figaro (« Le clin d’œil de Carco » par Serge Groussard, 26 mai 1959) ; – 1 carte postale représentant la maison de Pierre Mac Orlan à Saint-Cyr-sur-Morin, avec au dos les signatures de Pierre Mac Orlan, Francis Carco, Pierre Benoît et Roland Dorgelès ; – 1 photo (carte postale) de Francis Carco avec quelques lignes autographes au verso de Carco à Paul Lombard (20 mars 1934) ; – 1 portrait de Paul Claudel par André Rouveyre (extrait du Mercure de France) ; – 1 portrait de Henry Bataille ; – 1 L.A.S. de Maurice Magre, s.d., adressée à « Mon cher directeur » [Alfred Vallette]. Quelques mouillures au premier numéro. Rare collection complète de cette revue dont la devise, imprimée sur la couverture disait : « Contre la sottise, la routine littéraire, nous défendrons de toute notre énergie, sans haine de partie pris, sans amitié complaisante, ce qui est beau, jeune et humain. » À propos de cette revue, André Salmon écrira dans ses Souvenirs sans fin : « “La Rose Rouge”, une drôle de gazette. Maurice Magre y jouait un rôle directeur de principe, mais la légende veut que Blaise Cendrars ait eu là de l’influence. Au centre dominait un esprit journalistique dont les “littéraires” de la gauche n’avaient pas plus à se tourmenter que ceux de la droite, côté Magre. Personne à “La Rose Rouge” ne jouissait plus que moi de liberté, celle que je m’étais octroyée et qui peut se dire la liberté de me faire du tort en alimentant certaine rubrique dite de la “Critique des Critiques”. Quelque chose de dur sous des enveloppes de sourires. Ça a fait pleurer Rachilde. »
Partager