ADER Nordmann. Paris. REVUES LITTÉRAIRES DES XIXE ET XXE SIÈCLES - JOUR 1 (LOTS 1 À 355) - COLLECTION ANDRÉ VASSEUR - AU PROFIT DE LA FONDATION ROBERT ARDOUVIN. MERCREDI 1 MARS 2023 à 14h00. Vente Salle des ventes Favart, 3, rue Favart 75002 Paris. Vous pouvez enchérir via la plateforme DROUOT LIVE (+1,8 % HT) Avec INSCRIPTION avant mercredi 1 mars à 12h00. Contact pour renseignement : Responsable de la vente à l’étude téléphone : Marie-Axelle Couppé – Tel : 33 (0) 1 80 27 50 22 – E-Mail : macouppe@ader-paris.fr

Mercredi 1 mars 2023

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COSMOPOLIS Revue Internationale N° 1, janvier 1896-n° 34, octobre 1898. Il manque le …

Estimation : 3 000 - 3 500 EUR
Adjudication : Invendu
Description
COSMOPOLIS Revue Internationale N° 1, janvier 1896-n° 34, octobre 1898. Il manque le n° 35 (novembre 1898). Paris, Armand Colin et Cie, Directeur : F. Ortmans. Textes de Paul Adam, Jean Aicard, Paul Bourget, Léo Claretie, Joseph Conrad, Baron Pierre de Coubertin, Émile Faguet, Anatole France, Henry James, Jean Jaurès, Rudyard Kipling, Henri Lavedan, Anatole Le Braz, Charles Le Goffic, Jules Lemaître, Pierre Loti, Lovenjoul, Stéphane Mallarmé (« Un coup de dés jamais n’abolira le hasard »), Paul Margueritte, Victor Margueritte, Jean Moréas, Gaston Mourey, Jean Rameau, J. G. Robertson, Édouard Rod, Francisque Sarcey, Marcel Schwob, Robert Louis Stevenson, André Theuriet, Léon Tolstoï, Adolf Wagner, etc. 34 numéros (sur 35 parus) en 34 livraisons en 12 vol. in-8 reliés. Notes manuscrites de Vasseur (6 ff.). Joint : – 1 L.A.S. à en-tête de la Bibliothèque nationale (décembre 1967). Magnifique exemplaire de cette revue trilingue (anglais, français, allemand), dans laquelle paru pour la première foi « Un Coup de Dés jamais n’abolira le Hasard » de Stéphane Mallarmé, 17 ans avant sa publication aux Éditions de La Nouvelle Revue Française. La rédaction de Cosmopolis présente ainsi la publication de ce chef d’œuvre : « Désireuse d’être aussi éclectique en littérature qu’en politique et de se justifier contre le reproche qu’on lui a fait, de méconnaître la nouvelle école poétique française, la rédaction de Cosmopolis offre à ses lecteurs un poème inédit de Stéphane Mallarmé, le maître incontesté de la poésie symboliste en France. Dans cette œuvre d’un caractère entièrement nouveau, le poète s’est efforcé de faire de la musique avec des mots. Une espèce de leit-motif général qui se déroule constitue l’unité du poème : des motifs accessoires viennent se grouper autour de lui. La nature des caractères employés et la position des blancs suppléent aux notes et aux intervalles musicaux. Cet essai peut trouver des contradicteurs : nul ne méconnaîtra le singulier effort d’art de l’auteur et ne manquera de s’y intéresser. »
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