BINOCHE & GIQUELLO - TRÈS BEAUX LIVRES ANCIENS - GRANDES PROVENANCES - RELIURES ARMORIÉES - ALMANACHS ROYAUX. VENDREDI 2 DECEMBRE 2022 à 14H00 DROUOT Salle 7. Vous pouvez enchérir par ordres d’achat ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre d’achat ou votre réservation de ligne à l’étude avant le VENDREDI 2 décembre à 12h00 Tel. : . +33 (0) 1 47 70 48 90 ou DROUOT LIVE vous pouvez donc enchérir sur la plateformes (+1,8 % HT). AVEC INSCRIPTION AVANT LE VENDREDI 2 à 12H00

Vendredi 2 décembre 2022

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ROYER (Thomas). — Dissertation sur les lavemens en général, et particulièrement sur une méthode nouvelle de traiter par ce moyen les maladies vénériennes. — Troisième édition. — Paris, Michel Sorin, 1778. — In-8, maroquin rouge,...

Estimation : 2 000 - 3 000 €
Adjudication : 2 907 €
Description
triple filet doré, armoiries au centre, dos lisse orné, roulette intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque).
BEL EXEMPLAIRE AUX ARMES DE GABRIEL DE SARTINE (1729-1801), LIEUTENANT GÉNÉRAL DE POLICE SOUS LOUIS XV PUIS MINISTRE DE LA MARINE DE LOUIS XVI.

Le traité thérapeutique de Thomas Royer, ancien chirurgien aide-major des camps et armées du roi, parut d'abord en 1764 et 1767.

On ne sait pas si ses lavements anti-vénériens soignaient à merveille ou relevaient plutôt du charlatanisme, mais une chose est sûre c'est que Sartine, eu égard à ses charges, se devait d'être informé de toutes les questions et propositions relatives à la santé publique afin de prévenir ou d'endiguer les problèmes sanitaires.

Ainsi, Sartine prit des mesures importantes dans ce sens lorsqu'il était aux commandes de la police. Son successeur, Lenoir, n’aurait-il pas dit : Le mérite des bons établissements modernes et des sages réformes concernant la santé publique appartient en grande partie à M. de Sartine.
On rapporte notamment que sous son mandat de ministre il fit mettre du « rob Laffecteur », un sirop anti-syphilitique, dans le coffre de chirurgie de chaque vaisseau du Roi quittant les ports de France afin de soigner ceux dont la vérole se déclarerait en mer (cf. Maurice Bouvet, « Un remède secret du XVIIIe siècle : le rob Boyveau-Laffecteur » in Revue d'histoire de la pharmacie, 1923, n°39, p. 268).
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