ADER Nordmann. Paris. MANUSCRITS ANCIENS - LIVRES ANCIENS et MODERNES. MARDI 15 NOVEMBRE 2022 à 14h00. Vente Salle des ventes Favart, 3, rue Favart 75002 Paris. Vous pouvez enchérir via la plateforme DROUOT LIVE (+1,8 % HT) Avec INSCRIPTION avant mardi 15 novembre à 12h00. Contact pour renseignement : Responsable de la vente à l’étude téléphone : Élodie DELABALLE – Tel : 33 (0) 1 78 91 10 16 – E-Mail : elodie.delaballe@ader-paris.fr

Mardi 15 novembre 2022

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ARAGON (Louis). Traité de style. Paris : Nouvelle Revue Française, 1928. — In-4, : 236 pp., (2 …

Estimation : 500 - 600 EUR
Adjudication : Invendu
Description
ARAGON (Louis).
Traité de style.
Paris : Nouvelle Revue Française, 1928. — In-4, : 236 pp., (2 ff. dernier blanc), couverture imprimée. Broché.

Édition originale.

Cet essai polémique fut écrit en 1927, l’année même où Aragon adhéra au Parti communiste français. L’auteur y offre une illustration concrète de l’attitude surréaliste face au monde réel et s’en prend violemment à ceux qui pensent que l’écriture automatique est le commencement et la fin de tout mouvement surréaliste, à ceux qui utilisent Freud et Einstein sans vraiment les connaître, pour donner une allure moderne à leurs romans, et à ceux qui veulent séparer la littérature surréaliste de la protestation contre la condition inacceptable faite à l’homme dans la société contemporaine, référence à la campagne mondiale pour sauver les deux anarchistes d’origine italienne Sacco et Vanzetti.

Un des 109 premiers exemplaires dans le format in-4 tellière sur vergé Lafuma-Navarre, celui-ci faisant partie des 100 réservés aux Bibliophiles de la Nouvelle Revue Française.

Il est bien complet du feuillet imprimé volant portant cet étrange avertissement : « L’auteur renonce à joindre à ce livre la liste des erreurs typographiques qu’il contient (Seillières, Rangry, à cours, les participes ! etc.). Il regrette seulement que cela rende inappréciable au lecteur les fautes d’orthographe et les fautes de français, faites délibérément dans l’espoir d’obtenir de ce lecteur les plaisants hurlements qui légitiment son existence. »
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