Lot n° 105

COPPÉE (François). Le Passant. Comédie en un acte. Paris : Armand Magnier, 1897. — In-4, 278 …

Estimation : 800 - 1 200 EUR
Adjudication : Invendu
Description
COPPÉE (François).
Le Passant. Comédie en un acte.
Paris : Armand Magnier, 1897. — In-4, 278 x 187 : (7 ff.), XXXIX pp., (2 ff.), couverture illustrée. — Maroquin havane, premier plat orné du nom de l’auteur et du titre en lettres de maroquin rouge bordés d’un large décor en L inversé composé de chardons mosaïqués de maroquins kaki, vert foncé, marron et mauve, second plat orné du même décor mais sans le titre et le nom de l’auteur, dos à nerfs orné en long d’un décor de chardons mosaïqués comme sur les plats ; doublures de maroquin beige orné d’une dentelle de motifs et d’un listel de maroquin rouge, bordés de filets dorés, gardes de soie moirée bordeaux, doubles gardes, tranches dorées sur témoins, couverture et dos conservés, chemise à dos de maroquin havane orné de motifs de chardons mosaïqués, étui (A. Cuzin).

Édition de luxe publiée par Armand Magnier dans la « Collection des dix ». Elle propose le fac-similé du manuscrit de François Coppée et d’une page de musique de Jules Massenet (1842-1912) qui était l’auteur de la Sérénade du Passant, ainsi que quarante-sept compositions, soit une par page et une sur la couverture, du peintre Louis-Édouard Fournier (1857-1917). Le tout a été gravé à l’eau-forte par Léon Boisson. On trouve également au début, la reproduction d’un grand portrait en ombre de profil et d’un titre, dessinés par Fournier.

Parmi les compositions figurent les portraits de François Coppée, de Sarah Bernhardt, de Mlle Agar, et de Jules Massenet. La pagination est contenue dans un encadrement carré, comprenant chacun un motif différent.

Cette comédie en un acte est la première pièce et certainement la plus connue de François Coppée, créée pour la première fois le 14 janvier 1869 sur le théâtre impérial de l’Odéon. Elle eut le mérite de révéler l’une des plus grandes comédiennes françaises qui n’est autre que Sarah Bernhardt qui partageait l’affiche avec Mademoiselle Agar à qui la pièce est dédiée. L’édition originale parut chez Lemerre en 1869.

Le tirage a été limité à 300 exemplaires. Celui-ci est l’un des 247 sur vélin de cuve, et plus précisément l’un des quarante-sept sur ce papier comprenant trois états des eaux-fortes y compris celles de la couverture. Le feuillet de tirage comprend ici exceptionnellement quatre états.

SUPERBE EXEMPLAIRE EN RELIURE MOSAÏQUÉE ET DOUBLÉE D’ADOLPHE CUZIN.

Il a été enrichi de deux portraits gravés sur bois, de l’auteur et de Louis Édouard Fournier, tirés sur japon et justifiés par l’artiste au crayon : « tirage à 22 épreuves à Monsieur Bordes. épreuve N 17. » Le nom de l’artiste est difficile à déchiffrer. On y trouve également un contretype en tirage argentique par le studio Roger Viollet, 238 x 168 mm, réalisé dans les années 1950 et représentant une photographie de Sarah Bernhardt dans le rôle de Zanetto.

Exemplaire très bien conservé.
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