Lot n° 142

EINSTEIN Albert (1879-1955) — L.S. «A. Einstein », Princeton 23 avril 193, à M. Costermann ; 1 page in-4 dacylographiée (petit accroc marginal) ; en allemand.

Estimation : 800 - 1 000 €
Adjudication : 4 940 €
Description
Il demande la prolongation des passeports belges de sa fille Margot et de son gendre Dimitri Marianoff, tous deux apatrides. Le destinataire a traduit la lettre en français, au crayon, entre les lignes et en marge. Einstein demande à Costermann de bien vouloir prolonger les passeports belges (« belgischen Fremdenpasses ») en possession de sa fille Margot MARIANOFF et de son mari le Dr. Dimitri MARIANOFF. Il explique que sa fille vivait avec lui à Coq-sur-Mer et est venue à Paris pour y soigner sa sœur gravement malade. Elle et son mari, d’origine russe, sont apatrides.

Einstein demande la prolongation de leurs passeports belges, en précisant que sa fille est élève d’un sculpteur belge de Bruges...

«Meine Tochter lebte bei uns in Coq sur mer, ist aber gegenwärtig zur Pflege ihrer schwerkranken Schwester in Paris. Sie und ihr Mann sind staatenlos, letzterer ist Russe von Geburt. Ich würde es als eine grosse Freundlichkeit betrachten, wenn Sie di Pässe verlängern würden, zumal meine Tochter Schülerin eines belgischen Bildhauers in Brügge ist »…

▬ On joint 2 l.a.s. sur le même sujet :
– Elsa EINSTEIN, femme du physicien, Coq-sur-Mer 22 mai 1933 [1934], au sujet de sa fille et de son passeport (1 p. in-4) ;
– M. GOTTSCHALK, Bruxelles 7 mai 1934, transmettant la lettre d’Einstein (1 p. in-4). Plus un timbre allemand (R.D.A.) édité à l’occasion du centenaire de la naissance d’Einstein, en 1979.
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