Lot n° 144

CHÉNIER (André).

Estimation : 3000 - 3500
Adjudication : Invendu
Description
Les Bucoliques. Publié d’après le manuscrit original dans un ordre nouveau par José-Maria de Heredia. Paris, Charles Meunier, 1905. Fort in-8, maroquin lavallière, filet doré et grecques mosaïquées en maroquin grenat avec des tiges de liseron dorées encadrant sur le premier plat une plaque d’argent de Denys Puech représentant la Muse de Chénier, dos mosaïqué et doré de même, tranches dorées, encadrement intérieur orné d’un large listel de maroquin grenat serti à l’or, motifs dorés aux angles, doublure et gardes de soie irisée, doubles gardes, tr. dor. sur témoins, couverture et dos couv. et dos cons., chemise et étui (Ch. Meunier, 1907).
SUPERBE ÉDITION, dite « du Monument », en partie originale, d’un tirage limité à 177 exemplaires, et illustrée de 12 lithographies originales hors-texte par Henri Fantin-Latour et de 22 bandeaux et culs-delampe lithographiés par G. Simoès Da Fonseca.
UN DES 12 EXEMPLAIRES DE TÊTE SUR JAPON IMPERIAL contenant un dessin original signé de Fantin-Latour (Jeune femme au tambourin, 23 x 14 cm, au crayon) et reliés par Meunier. Exemplaire enrichi des pièces suivantes :
- les 12 lithographies hors-texte de Fantin-Latour en 2 états supplémentaires avec remarques, l’un en noir sur japon pelure, l’autre en sanguine sur chine
- une double suite des en-têtes et des culs-de-lampe, l’une sur japon pelure en noir et l’autre sur chine en sépia.
Cette édition était destinée à fournir des fonds pour un monument à la mémoire du poète. Pour le réaliser, le sculpteur Denys Puech s’était inspiré de sa statue en marbre La Muse de Chénier (1889) conservée au Musée du Luxembourg. La plaque qui orne la reliure figure le projet du bas-relief qui devait s’élever « dans quelque endroit ombragé du Bois de Boulogne où Chénier vint les derniers jours de sa vie... ».
JOINT : 5 cartes de visite et une lettre autographe signée de Fantin-Latour, 8 rue des Beaux-Arts, adressées à Gustave Geffroy. Fantin habita dans son propre atelier 8 rue des Beaux-Arts à Paris de 1868 à 1904, année de sa mort.
C’est ici le seul grand texte illustré par Fantin-Latour dans une SUPERBE RELIURE DU MAÎTRE CHARLES MEUNIER.
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