LES COLLECTIONS ARISTOPHIL • 51 • LITTÉRATURE • Par DROUOT ESTIMATIONS - VENDREDI 8 JUILLET 2022 à 14h00 Drouot salle 2 : Nous sommes à votre disposition pour toute demande d’envoi de scans ou de photos des lots. vous pouvez enchérir via la plateforme Drouot Live (+1,8 % HT) Avec INSCRIPTION AVANT LE VENDREDI 8 AVRIL A 12H00 ou, par téléphone ou sur ordre d’achat ferme Ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre ou votre réservation de ligne à l’étude téléphone : Tél. : +33 (0) 1 48 01 91 08 - Mail : bids@drouot.com

Vendredi 8 juillet 2022

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BARJAVEL René (1911-1985). MANUSCRIT autographe signé «René Barjavel», Passage du Malin …

Estimation : 400 - 500 EUR
Adjudication : Invendu
Description
BARJAVEL René (1911-1985). MANUSCRIT autographe signé «René Barjavel», Passage du Malin (Madeleine), [décembre 1947] ; 9 pages in-4 avec ratures et corrections.
Chronique dramatique sur la pièce de François MAURIAC.
Article pour Carrefour, avec de nombreuses ratures et corrections, ayant servi pour l'impression, avec marques de typographes.
[Passage du Malin fut créé au théâtre de La Madeleine le 12 décembre 1947, dans une mise en scène de Jean Meyer, avec Marie Bell et André Brulé dans les principaux rôles.
L'accueil de la critique fut très négatif.]
Barjavel dresse ici une virulente critique de la pièce. L'enfer de Mauriac est «un marécage où les eaux usées des familles viennent déposer de molles stratifications. Les personnages de M. Mauriac ne connaissent qu'un péché, celui de la chair. Le Satan qui les épouvante brandit comme étendard un drap de lit. [...] Passage du Malin nous présente un échantillonnage complet de ces êtres bizarres [...]. Le spectateur, presque toujours gêné et souvent consterné, regarde avec stupéfaction ces fantômes s'agiter, se déchirer, renifler, sangloter, râler de plaisir et d'abomination [...] Ce Passage du Malin ne sera sans doute qu'une furtive promenade, la civilisation occidentale n'en continuera pas moins, répandant autour d'elle d'autres parfums que cette odeur de dortoir qui se dégage de la scène du théâtre de la Madeleine et suffoque le spectateur moyennement équilibré»...
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