Lot n° 197

SAINT-SAËNS Camille (1835 - 1921)L.A.S. «C. Saint-Saëns», 24 octobre 1915, [à Stanislas MEUNIER] ; 3 pages petit in-4 à son adresse Rue de Courcelles 83 bis. Curieuse lettre sur l'intérêt du musicien pour les sciences. Il a lu l'opuscule du...

Estimation : 400 - 500
Adjudication : Invendu
Description
géologue Stanislas MEUNIER (1843-1925), Les Harmonies de l'Évolution terrestre, qui a dissipé «les erreurs que m'avaient enseignées les traités de géologie sur lesquels j'avais cherché des lumières pour éclairer mon ignorance, mais il me reste encore quelques obscurité»... Ainsi il se pose des questions à propos de la chaleur interne du globe, sur les éruptions de volcans, qui lui semblent «bien peu de choses par rapport à la masse du globe. Elles sont temporaires et intermittentes, et paraissent aller en diminuant d'intensité en général, étant donné les quantités de volcans éteints. Pourquoi les éruptions ne sont-elles pas continues, comme on le voit au Stromboli ? Pourquoi les volcans s'éteignent-ils ?»... Etc. Il prie Meunier de lui indiquer ceux de ses ouvrages où trouver ces renseignements... Il avait lu son livre sur les météorites, «mais je ne connais pas toute votre œuvre !»... On joint une L.A.S., 3 novembre 1905 (2 p. petit in-4) ; vive réponse à un journaliste : «Mes relations avec l'Angleterre sont trop connues pour que je puisse remplir sans ridicule le questionnaire que vous m'avez envoyé». Il signe : «C. Saint-Saëns, Docteur à Cambridge, Commandeur de l'ordre de Victoria...»
SAINT-SAËNS Camille (1835 - 1921)L.A.S. «C. Saint-Saëns», 24 octobre 1915, [à Stanislas MEUNIER] ; 3 pages petit in-4 à son adresse Rue de Courcelles 83 bis. Curieuse lettre sur l'intérêt du musicien pour les sciences. Il a lu l'opuscule du géologue Stanislas MEUNIER (1843-1925), Les Harmonies de l'Évolution terrestre, qui a dissipé «les erreurs que m'avaient enseignées les traités de géologie sur lesquels j'avais cherché des lumières pour éclairer mon ignorance, mais il me reste encore quelques obscurité»... Ainsi il se pose des questions à propos de la chaleur interne du globe, sur les éruptions de volcans, qui lui semblent «bien peu de choses par rapport à la masse du globe. Elles sont temporaires et intermittentes, et paraissent aller en diminuant d'intensité en général, étant donné les quantités de volcans éteints. Pourquoi les éruptions ne sont-elles pas continues, comme on le voit au Stromboli ? Pourquoi les volcans s'éteignent-ils ?»... Etc. Il prie Meunier de lui indiquer ceux de ses ouvrages où trouver ces renseignements... Il avait lu son livre sur les météorites, «mais je ne connais pas toute votre œuvre !»... On joint une L.A.S., 3 novembre 1905 (2 p. petit in-4) ; vive réponse à un journaliste : «Mes relations avec l'Angleterre sont trop connues pour que je puisse remplir sans ridicule le questionnaire que vous m'avez envoyé». Il signe : «C. Saint-Saëns, Docteur à Cambridge, Commandeur de l'ordre de Victoria...»
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