Description
grand in-fol., plus des feuillets de titres et textes, et des feuillets blancs intercalaires, en 15 dossiers. Spectaculaire partition d'orchestre de cette œuvre monumentale pour chœur et très grand orchestre. Cette œuvre gigantesque est le fruit d'une longue élaboration, pour une commande de la Fondation Calouste Gulbenkian à Lisbonne, à la mémoire de son fondateur, pour le dixième anniversaire de la mort de ce grand mécène. De juin 1965 à février 1969, l'œuvre ne cessera d'évoluer et de se développer en 14 mouvements, pour atteindre une durée d'une centaine de minutes avec un eff ectif de plus de 200 interprètes. La première audition en fut donnée, lors du Festival Gulbenkian, au Coliseu de Lisbonne, le 7 juin 1969, devant 9.000 personnes, par l'Orchestre de Paris, le Chœur Gulbenkian et les sept solistes (Yvonne Loriod, Mstislav Rostropvitch, Michel Debost, Henry Druart, Alain Jacquet, Jacques Delécluse et François Dupin) sous la direction de Serge Baudo, puis par les mêmes interprètes avec les Chœurs de l'ORTF à Paris, au Palais de Chaillot le 20 octobre 1969. Elle fut publiée en 2 volumes aux éditions Alphonse Leduc en juillet et août 1972. La Transfi guration est composée pour un grand chœur mixte sur des textes latins, tirés de la Bible (Genèse, Psaumes, Livre de la Sagesse, Évangiles, épîtres de Saint Paul) et de la Somme théologique de Saint Thomas d'Aquin, avec sept solistes (piano, violoncelle, fl ûte, clarinette, xylorimba, vibraphone et marimba) et un très grand orchestre. D'une structure très complexe, elle forme un imposant retable en quatorze parties organisées en deux septénaires, présentant chacun deux récits évangéliques, chacun suivi de deux commentaires ou méditations, et un choral pour fi nir. «Cette violente masse orchestrale et vocale, rude et pleine d'écailles miroitantes, crée une émotion à sa mesure dans la terrible et splendide infi nité de l'Éternel tout-puissant» (Pierrette Mari). Le manuscrit est très soigneusement noté au crayon noir sur des papiers de formats diff érents, classés en chemises-dossiers : 9 chemises-dossiers sont sur papier à 28 lignes, et 6 autres sont en très grand format sur papier à 40 lignes ; chaque dossier comprend un feuillet de titre, et un feuillet avec le texte sacré en latin et en français. Le premier dossier contient le feuillet de titre et des feuillets préliminaires (7 p.) : table des pièces, nomenclature des instruments, note sur la prononciation du texte latin. La Nomenclature des instruments donne les eff ectifs (et l'étendue de certains instruments). «BOIS : 2 petites fl ûtes, 3 fl ûtes, 3 hautbois, 1 cor anglais, 1 petite clarinette en mi bémol, 3 clarinettes en si bémol, 1 clarinette basse en si bémol, 3 bassons, 1 contrebasson (18 bois en tout). CUIVRES : 1 petite trompette en ré, 3 trompettes en ut, 6 cors en fa, 3 trombones, 1 trombone basse, 1 tuba, 1 saxhorn basse en si bémol, 1 tuba-contrebasse en ut (17 cuivres en tout). SOLISTES : fl ûte solo, clarinette solo, xylorimba, vibraphone, grand marimba, violoncelle solo, piano solo (7 solistes en tout). CHŒUR : 10 1ers sopranos, 10 2es sopranos, 10 mezzos, 10 1ers contraltos, 10 2es contraltos, 10 1ers ténors, 10 2es ténors, 10 barytons, 10 1éres basses, 10 2es basses (100 chanteurs en tout). CORDES : 16 premiers violons, 16 seconds violons, 14 altos, 12 violoncelles, 10 contrebasses (en tout, 68 cordes). PERCUSSIONS : I triangle-grelot, réco-réco, 3 petites cymbales turques, cymbale suspendue, 1 paire de cymbales ; II jeu de crotales, 1 claves, wood-block, 6 temple-block, 1 paire de maracas, cymbales suspendues, 1 paire de cymbales ; III jeu de cloches-tubes ; IV 7 gongs (échelonnés de l'aigu au grave) ; V 3 tam-tams (1 grave, 1 plus grave, 1 très grave) ; VI cymbale suspendue, 3 toms, 1 grosse caisse (en tout, 6 percussionnistes - auxquels s'ajoutent 3 percussions-claviers fi gurant dans le groupe des solistes). Le 1er septénaire comprend : I. Récit Évangélique (4 p.) ; II. Confi guratum corpori claritatis suae (28 p.) ; III. Christus Jesus, splendor Patris (36 p.) ; IV. Récit Évangélique (4 p.) ; V. Quam dilecta tabernacula tua (27 p.) ; VI. Candor est lucis aeternae (20 p. grand format) ; VII. Choral de la Sainte Montagne (6 p. grand format). Le 2e septénaire comprend : VIII. Récit Évangélique (10 p.) ; IX. Perfecte conscius illius perfectae generationis (64 p. grand format) ; X. Adoptionem fi liorum perfectam (44 p.) ; XI. Récit Évangélique (7 p.) ; XII. Terribilis est locus iste (34 p. grand format) ; XIII. Tota Trinitas apparuit (74 p. grand format) ; XIV. Choral de la Lumière de Gloire (16 p. grand format). BIBLIOGRAPHIE Peter Hill et Nigel Simeone, Olivier Messiaen (
MESSIAEN Olivier (1908 - 1992)MANUSCRIT MUSICAL autographe signé «Olivier Messiaen», La Transfi guration de Notre Seigneur Jésus-Christ, pour chœur mixte, sept solistes instrumentaux et très grand orchestre (1969) ; 7 et 374 pages in-fol. ou grand in-fol., plus des feuillets de titres et textes, et des feuillets blancs intercalaires, en 15 dossiers. Spectaculaire partition d'orchestre de cette œuvre monumentale pour chœur et très grand orchestre. Cette œuvre gigantesque est le fruit d'une longue élaboration, pour une commande de la Fondation Calouste Gulbenkian à Lisbonne, à la mémoire de son fondateur, pour le dixième anniversaire de la mort de ce grand mécène. De juin 1965 à février 1969, l'œuvre ne cessera d'évoluer et de se développer en 14 mouvements, pour atteindre une durée d'une centaine de minutes avec un eff ectif de plus de 200 interprètes. La première audition en fut donnée, lors du Festival Gulbenkian, au Coliseu de Lisbonne, le 7 juin 1969, devant 9.000 personnes, par l'Orchestre de Paris, le Chœur Gulbenkian et les sept solistes (Yvonne Loriod, Mstislav Rostropvitch, Michel Debost, Henry Druart, Alain Jacquet, Jacques Delécluse et François Dupin) sous la direction de Serge Baudo, puis par les mêmes interprètes avec les Chœurs de l'ORTF à Paris, au Palais de Chaillot le 20 octobre 1969. Elle fut publiée en 2 volumes aux éditions Alphonse Leduc en juillet et août 1972. La Transfi guration est composée pour un grand chœur mixte sur des textes latins, tirés de la Bible (Genèse, Psaumes, Livre de la Sagesse, Évangiles, épîtres de Saint Paul) et de la Somme théologique de Saint Thomas d'Aquin, avec sept solistes (piano, violoncelle, fl ûte, clarinette, xylorimba, vibraphone et marimba) et un très grand orchestre. D'une structure très complexe, elle forme un imposant retable en quatorze parties organisées en deux septénaires, présentant chacun deux récits évangéliques, chacun suivi de deux commentaires ou méditations, et un choral pour fi nir. «Cette violente masse orchestrale et vocale, rude et pleine d'écailles miroitantes, crée une émotion à sa mesure dans la terrible et splendide infi nité de l'Éternel tout-puissant» (Pierrette Mari). Le manuscrit est très soigneusement noté au crayon noir sur des papiers de formats diff érents, classés en chemises-dossiers : 9 chemises-dossiers sont sur papier à 28 lignes, et 6 autres sont en très grand format sur papier à 40 lignes ; chaque dossier comprend un feuillet de titre, et un feuillet avec le texte sacré en latin et en français. Le premier dossier contient le feuillet de titre et des feuillets préliminaires (7 p.) : table des pièces, nomenclature des instruments, note sur la prononciation du texte latin. La Nomenclature des instruments donne les eff ectifs (et l'étendue de certains instruments). «BOIS : 2 petites fl ûtes, 3 fl ûtes, 3 hautbois, 1 cor anglais, 1 petite clarinette en mi bémol, 3 clarinettes en si bémol, 1 clarinette basse en si bémol, 3 bassons, 1 contrebasson (18 bois en tout). CUIVRES : 1 petite trompette en ré, 3 trompettes en ut, 6 cors en fa, 3 trombones, 1 trombone basse, 1 tuba, 1 saxhorn basse en si bémol, 1 tuba-contrebasse en ut (17 cuivres en tout). SOLISTES : fl ûte solo, clarinette solo, xylorimba, vibraphone, grand marimba, violoncelle solo, piano solo (7 solistes en tout). CHŒUR : 10 1ers sopranos, 10 2es sopranos, 10 mezzos, 10 1ers contraltos, 10 2es contraltos, 10 1ers ténors, 10 2es ténors, 10 barytons, 10 1éres basses, 10 2es basses (100 chanteurs en tout). CORDES : 16 premiers violons, 16 seconds violons, 14 altos, 12 violoncelles, 10 contrebasses (en tout, 68 cordes). PERCUSSIONS : I triangle-grelot, réco-réco, 3 petites cymbales turques, cymbale suspendue, 1 paire de cymbales ; II jeu de crotales, 1 claves, wood-block, 6 temple-block, 1 paire de maracas, cymbales suspendues, 1 paire de cymbales ; III jeu de cloches-tubes ; IV 7 gongs (échelonnés de l'aigu au grave) ; V 3 tam-tams (1 grave, 1 plus grave, 1 très grave) ; VI cymbale suspendue, 3 toms, 1 grosse caisse (en tout, 6 percussionnistes - auxquels s'ajoutent 3 percussions-claviers fi gurant dans le groupe des solistes). Le 1er septénaire comprend : I. Récit Évangélique (4 p.) ; II. Confi guratum corpori claritatis suae (28 p.) ; III. Christus Jesus, splendor Patris (36 p.) ; IV. Récit Évangélique (4 p.) ; V. Quam dilecta tabernacula tua (27 p.) ; VI. Candor est lucis aeternae (20 p. grand format) ; VII. Choral de la Sainte Montagne (6 p. grand format). Le 2e septénaire comprend : VIII. Récit Évangélique (10 p.) ; IX. Perfecte conscius illius perfectae generationis (64 p. grand format) ; X. Adoptionem fi liorum perfectam (44 p.) ; XI. Récit Évangélique (7 p.) ; XII. Terribilis est locus iste (34 p. grand format) ; XIII. Tota Trinitas apparuit (74 p. grand format) ; XIV. Choral de la Lumière de Gloire (16 p. grand format). BIBLIOGRAPHIE Peter Hill et Nigel Simeone, Olivier Messiaen (