Lot n° 107

LISZT Franz (1811 - 1886)L.A.S. «F. Liszt», Weimar 20 septembre 1882, à l'éditeur Adolph FÜRSTNER ; 4 pages in-8 (fentes aux plis bien réparées) ; en allemand. Intéressante lettre sur ses paraphrases et transcriptions de Wagner. Il fait une...

Estimation : 2000 - 2500
Adjudication : 3 250 €
Description
demande à la suite d'un diff érend inattendu avec les représentants de la fi rme Schott. Quelle est la situation juridique en Allemagne de la propriété des éditeurs de fantaisies ou de transcriptions de motifs d'opéra ? En France, les éditeurs de partitions d'opéra ont un droit autocratique d'accepter ou de rejeter tout ce qui s'y rapporte, sans qu'aucun autre éditeur n'ose s'y opposer. («Wie verhält es sich in Deutschland gesetzlich, mit dem Verlags Eigenthum von Fantasien oder Transcriptionen von Opern Motiven ? Zu Frankreich haben allerdings die Verleger desOpern-Partituren autocratisches Recht über jedwedes Ding, darauf bezüglich, zu acceptiren oder abzuweisen, ohne dass ein anderer Verleger sich erlauben dürfte Einspruch zu erheben») Il ne pense pas qu'il en soit de même en Allemagne. Par exemple, Breitkopf et Härtel ont publié sa transcription de la Tannhaüser Marsch, et le Spinneslied du Fliegende Holländer. Les deux partitions sont la propriété de Meser, et maintenant celle de son correspondant. Kistner a publié l'Abend Stern (Étoile du soir) de Tannhaüser. Plus tard, à la demande de Tausig, Bahn a édité la transcription de Stillen Heerd des Meistersinger de Wagner. Récemment, Liszt a entrepris une pièce pour piano d'après Parsifal, intitulée Feierlicher Marsch zum heiligen Gral (Marche solennelle du Saint Graal), dont il envoie le manuscrit à Fürtsner. À son avis, il ne s'agit pas là d'un plagiat facile à recopier («Meines Bedünkens ist es kein bequem nachgeschrieben Plagiat»)... Il aimerait, si cela est légalement possible, sans contestation, que Fürstner édite cette Parsifal Marsch ; sinon, qu'il renvoie le manuscrit. Il en veut 1500 marks (500 thalers). C'est le cours de ses transcriptions depuis trois ans.....
LISZT Franz (1811 - 1886)L.A.S. «F. Liszt», Weimar 20 septembre 1882, à l'éditeur Adolph FÜRSTNER ; 4 pages in-8 (fentes aux plis bien réparées) ; en allemand. Intéressante lettre sur ses paraphrases et transcriptions de Wagner. Il fait une demande à la suite d'un diff érend inattendu avec les représentants de la fi rme Schott. Quelle est la situation juridique en Allemagne de la propriété des éditeurs de fantaisies ou de transcriptions de motifs d'opéra ? En France, les éditeurs de partitions d'opéra ont un droit autocratique d'accepter ou de rejeter tout ce qui s'y rapporte, sans qu'aucun autre éditeur n'ose s'y opposer. («Wie verhält es sich in Deutschland gesetzlich, mit dem Verlags Eigenthum von Fantasien oder Transcriptionen von Opern Motiven ? Zu Frankreich haben allerdings die Verleger desOpern-Partituren autocratisches Recht über jedwedes Ding, darauf bezüglich, zu acceptiren oder abzuweisen, ohne dass ein anderer Verleger sich erlauben dürfte Einspruch zu erheben») Il ne pense pas qu'il en soit de même en Allemagne. Par exemple, Breitkopf et Härtel ont publié sa transcription de la Tannhaüser Marsch, et le Spinneslied du Fliegende Holländer. Les deux partitions sont la propriété de Meser, et maintenant celle de son correspondant. Kistner a publié l'Abend Stern (Étoile du soir) de Tannhaüser. Plus tard, à la demande de Tausig, Bahn a édité la transcription de Stillen Heerd des Meistersinger de Wagner. Récemment, Liszt a entrepris une pièce pour piano d'après Parsifal, intitulée Feierlicher Marsch zum heiligen Gral (Marche solennelle du Saint Graal), dont il envoie le manuscrit à Fürtsner. À son avis, il ne s'agit pas là d'un plagiat facile à recopier («Meines Bedünkens ist es kein bequem nachgeschrieben Plagiat»)... Il aimerait, si cela est légalement possible, sans contestation, que Fürstner édite cette Parsifal Marsch ; sinon, qu'il renvoie le manuscrit. Il en veut 1500 marks (500 thalers). C'est le cours de ses transcriptions depuis trois ans.....
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