Description
diriger Wallenstein à Frankfurt en novembre, mais à condition d'être payé : «je commence à en avoir assez de diriger Wallenstein à l'œil, ou même en y étant de mes pfennigs, cela ne m'intéresse plus assez pour cela». Il aimerait récupérer le matériel de Saugefl eurie, qu'il avait envoyé à Nikisch, à la demande d'Albeniz, mais dont il n'a aucune nouvelle. Mottl renonce à monter Fervaal ; de même à Munich, malgré le soutien de Richard Strauss. Il profi te de sa tranquillité pour terminer son Quatuor «et à cordes, encore !»... Barcelone 18 novembre 1898. Sur ses concerts : «j'ai un orchestre, composé (au moins pour les bois et les cors) d'éléments médiocres, mais d'une telle sensibilité que l'expression sort au moindre mouvement du petit doigt» ; il raconte les succès remportés avec Beethoven, l'ouverture de Tannhauser, son propre Wallenstein (7 rappels, «ni plus ni moins qu'un ténor italien»), Psyché de Franck, Albeniz ; mais, pour Bréville et Ropartz, «froideur polaire»... Toulon 4 janvier 1899. Il va regagner Paris pour ses cours, avec 30 élèves inscrits ; il évoque l'avancement de L'Étranger, et l'écriture d'une «Suite en 2 numéros (presque 3) pour 1 fl ûte, 1 hautbois, 2 clarinette, 1 cor, 2 bassons» ; il dit son enthousiasme après l'accueil reçu à Barcelone... Les Faugs 18 août 1899. Il a bien travaillé, terminé le 1er acte de L'Étranger ; «je me suis imposé la tâche de terminer le Quatuor de ce pauvre CHAUSSON, et je crois que la fi n, prise du reste presqu'entièrement dans ses notes, est bonne et permettra à l'œuvre d'être présentée, non pas comme des fragments inachevés, mai comme un tout se tenant bien, l'Andante est vraiment admirable, le 1er mouvement un peu plus embrouillé et de l'ancien style de Chausson, l'Intermezzo (qui maintenant fait fi nal) est charmant»... Paris 23 septembre 1902. Il termine sa Symphonie : «il ne me reste plus qu'à écrire l'orchestre»... La mort de la reine des Belges va retarder L'Étranger à la Monnaie... Puis il parle de sa Symphonie... On joint une L.A.S. Paris 7 avril 1897, à Mme Samazeuilh, la remerciant de son accueil à Bordeaux (4 p. in-8, deuil).
INDY Vincent d' (1851 - 1931)5 L.A.S. «Vincent d'Indy», 1897-1902, à Gustave SAMAZEUILH ; 4 pages in-8 chaque (3 pour la dernière ; la 1re sur papier deuil). Belle correspondance musicale et amicale. Les Faugs 9 septembre 1897. Il accepte d'aller diriger Wallenstein à Frankfurt en novembre, mais à condition d'être payé : «je commence à en avoir assez de diriger Wallenstein à l'œil, ou même en y étant de mes pfennigs, cela ne m'intéresse plus assez pour cela». Il aimerait récupérer le matériel de Saugefl eurie, qu'il avait envoyé à Nikisch, à la demande d'Albeniz, mais dont il n'a aucune nouvelle. Mottl renonce à monter Fervaal ; de même à Munich, malgré le soutien de Richard Strauss. Il profi te de sa tranquillité pour terminer son Quatuor «et à cordes, encore !»... Barcelone 18 novembre 1898. Sur ses concerts : «j'ai un orchestre, composé (au moins pour les bois et les cors) d'éléments médiocres, mais d'une telle sensibilité que l'expression sort au moindre mouvement du petit doigt» ; il raconte les succès remportés avec Beethoven, l'ouverture de Tannhauser, son propre Wallenstein (7 rappels, «ni plus ni moins qu'un ténor italien»), Psyché de Franck, Albeniz ; mais, pour Bréville et Ropartz, «froideur polaire»... Toulon 4 janvier 1899. Il va regagner Paris pour ses cours, avec 30 élèves inscrits ; il évoque l'avancement de L'Étranger, et l'écriture d'une «Suite en 2 numéros (presque 3) pour 1 fl ûte, 1 hautbois, 2 clarinette, 1 cor, 2 bassons» ; il dit son enthousiasme après l'accueil reçu à Barcelone... Les Faugs 18 août 1899. Il a bien travaillé, terminé le 1er acte de L'Étranger ; «je me suis imposé la tâche de terminer le Quatuor de ce pauvre CHAUSSON, et je crois que la fi n, prise du reste presqu'entièrement dans ses notes, est bonne et permettra à l'œuvre d'être présentée, non pas comme des fragments inachevés, mai comme un tout se tenant bien, l'Andante est vraiment admirable, le 1er mouvement un peu plus embrouillé et de l'ancien style de Chausson, l'Intermezzo (qui maintenant fait fi nal) est charmant»... Paris 23 septembre 1902. Il termine sa Symphonie : «il ne me reste plus qu'à écrire l'orchestre»... La mort de la reine des Belges va retarder L'Étranger à la Monnaie... Puis il parle de sa Symphonie... On joint une L.A.S. Paris 7 avril 1897, à Mme Samazeuilh, la remerciant de son accueil à Bordeaux (4 p. in-8, deuil).