Lot n° 60

FAURÉ Gabriel (1845 - 1924)L.A.S. «Gabriel Fauré», Lugano [août 1913], à Joseph de MARLIAVE ; 3 pages in-8, vignette et en-tête du Grand Hôtel Métropole et Monopole (petites fentes au pli). Il est «dans la moiteur de ce chaud climat de...

Estimation : 200 - 250
Adjudication : 390 €
Description
Lugano ; je n'avais jamais respiré ici un air à la fois aussi ardent et aussi parfumé. C'est une véritable griserie. [...] j'ai d'abord sacrifi é à la douce fl emme, mais j'ai pris mon élan et, depuis une quinzaine, j'ai travaillé beaucoup plus que les ouvriers qui construisent la Bibliothèque du Conservatoire ! Et quand je pense que vous avez lâché le métier militaire pour payer des retraites à ces gaillards-là, je me sens la rougeur monter à votre front ! Il est vrai que vous avez la compensation de vivre à l'ombre d'une barbe opulente. - Ah ! en voilà un que je ne plaisanterai plus. M'avez-vous assez attrapé, le ménage ! Je ne vous en veux pas ; c'était un élan de reconnaissance»....
FAURÉ Gabriel (1845 - 1924)L.A.S. «Gabriel Fauré», Lugano [août 1913], à Joseph de MARLIAVE ; 3 pages in-8, vignette et en-tête du Grand Hôtel Métropole et Monopole (petites fentes au pli). Il est «dans la moiteur de ce chaud climat de Lugano ; je n'avais jamais respiré ici un air à la fois aussi ardent et aussi parfumé. C'est une véritable griserie. [...] j'ai d'abord sacrifi é à la douce fl emme, mais j'ai pris mon élan et, depuis une quinzaine, j'ai travaillé beaucoup plus que les ouvriers qui construisent la Bibliothèque du Conservatoire ! Et quand je pense que vous avez lâché le métier militaire pour payer des retraites à ces gaillards-là, je me sens la rougeur monter à votre front ! Il est vrai que vous avez la compensation de vivre à l'ombre d'une barbe opulente. - Ah ! en voilà un que je ne plaisanterai plus. M'avez-vous assez attrapé, le ménage ! Je ne vous en veux pas ; c'était un élan de reconnaissance»....
Partager