LES COLLECTIONS ARISTOPHIL • 50 • MUSIQUE - AUTOGRAPHES & MANUSCRITS MUSICAUX par AGUTTES. JEUDI 23 JUIN 2022 à 14h00 Aguttes. Neuilly. Nous sommes à votre disposition pour toute demande d’envoi de scans ou de photos des lots. VOUS pouvez enchérir via la plateforme Drouot Digital (+1,8 % HT) Avec INSCRIPTION, N'oubliez pas de vous inscrire avant le jeudi 23 juin 12h00. Par téléphone ou sur ordre d’achat ferme Ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre ou votre réservation de ligne à l’étude téléphone : + (0) 1 41 92 06 44

Jeudi 23 juin 2022

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DUKAS Paul (1865 - 1935)L.A.S. (monogramme), Royan 1er août 1927, [à Gustave SAMAZEUILH] ; 2 pages in-8 très remplies d'une petite écriture. Intéressante et amusante lettre relative à un projet de sonate pour violon et piano qui ne vit jamais...

Estimation : 200 - 300
Adjudication : 260 €
Description
le jour. Cette sonate le rend «positivement enragé. Jamais je n'arrive à entendre les deux instruments ensemble. Ils font bande à part. Le violon prend la tête et l'animal se découvre incapable de faire autre chose que de chanter, de chanter comme un ténor ou de broder des traits de chanteuse légère. Après bien des jugements de conciliation, je prononce le divorce aux torts du violon (ce Muratore) et je prends le parti de le laisser chanter tout son saoûl. Ça va être drôle (drôle... façon de parler !). Enfi n, expliquez-moi pourquoi ce garçon, si rangé en famille, quatuor, trio ou même orchestre, se tient si mal dans le monde qu'il ne sache que se rouler aux pieds des dames ou se livrer à ses petites farces de commis voyageur : sons harmoniques, staccati, pizzicati etc... Le vertueux piano en rougit»....
DUKAS Paul (1865 - 1935)L.A.S. (monogramme), Royan 1er août 1927, [à Gustave SAMAZEUILH] ; 2 pages in-8 très remplies d'une petite écriture. Intéressante et amusante lettre relative à un projet de sonate pour violon et piano qui ne vit jamais le jour. Cette sonate le rend «positivement enragé. Jamais je n'arrive à entendre les deux instruments ensemble. Ils font bande à part. Le violon prend la tête et l'animal se découvre incapable de faire autre chose que de chanter, de chanter comme un ténor ou de broder des traits de chanteuse légère. Après bien des jugements de conciliation, je prononce le divorce aux torts du violon (ce Muratore) et je prends le parti de le laisser chanter tout son saoûl. Ça va être drôle (drôle... façon de parler !). Enfi n, expliquez-moi pourquoi ce garçon, si rangé en famille, quatuor, trio ou même orchestre, se tient si mal dans le monde qu'il ne sache que se rouler aux pieds des dames ou se livrer à ses petites farces de commis voyageur : sons harmoniques, staccati, pizzicati etc... Le vertueux piano en rougit»....
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