C'est pour les Ballets Russes de Serge de Diaghilev que Georges Auric écrivit la musique de La Pastorale, sur un argument de Boris Kochno. L'œuvre fut créée au Théâtre Sarah Bernhardt le 29 mai 1926, l'orchestre étant placé sous la direction de Roger Désormière. La chorégraphie était réglée par Georges Balanchine, dans un décor et des costumes de Pedro Pruna, avec Félia Doubrovska (l'Étoile), Serge Lifar (le Télégraphiste), Thamar Gevergeva (la Demoiselle), Léon Woïdzikovsky (le Régisseur). «Un jeune télégraphiste arrive à bicyclette par un temps chaud au bord d'une rivière. Pour être bien nature, il s'empresse de se débarrasser de sa sacoche aux dépêches et se plonge dans l'onde que fi gurent le plancher de la scène et un petit bout de parapet. Survient La Demoiselle, suivie d'autres Demoiselles ; elle s'empare de la sacoche. Tout le monde danse un petit pas et s'en va. Le jeune Télégraphiste sort de l'eau et, s'étendant sur le plancher, mais, cette fois-ci, devant le petit parapet, s'endort et devient évidemment invisible puisqu'une troupe de cinéma faisant irruption pour tourner un fi lm peut, sans soupçonner sa présence, manœuvrer, construire un décor et se livrer à des exercices variés. Paraît l'Étoile de la troupe et deux acteurs. Pas de ladite Étoile. Sur ce, le Télégraphiste s'éveillant, aperçoit l'Étoile. Pas de deux. Puis, irruption des villageois auxquels étaient destinés le contenu de la sacoche dérobée par la Demoiselle de tout à l'heure et qui rapporte l'objet de son larcin. Danse générale et départ défi nitif et à bicyclette du Télégraphiste» (André Messager, le Figaro, 1er juin 1926). Le manuscrit est écrit à l'encre noire sur papier à 32 lignes, avec quelques corrections à l'encre rouge ; il a servi de conducteur pendant les représentations du ballet. L'orchestre comprend : petite fl ûte, 2 grandes fl ûtes, 2 hautbois, cor anglais, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, trompette, cornet, 3 trombones, tuba, timbales, percussions, xylophone, célesta, 2 harpes, et les cordes. La partition compte 12 numéros, précédés d'un prélude : Prélude (p. 1-5), Moderato ; N° I (p. 6-62), Allegro commodo ; N° II (p. 63-91), Andantino con moto ; N° III (p. 92-102 [103-104 blanches]), Moderato ; N° IV (p. 105-151 [152 blanche]) ; N° V (p. 153-189 [190-192 blanches]), Presto ; N° VI (p. 193-249), Allegro con brio ; N° VII (p. 251), roulement de tambour voilé ; N° VIII (p. 253-269), Lento ma non troppo ; N° IX (p. 273-283), Presto subito ; N° 10 (p. 285-341), Tempo di valz, paisiblement ; N° 11 (p. 345-449), Moderato [p.449, cette note : «attendre que Lifar soit sur les genoux»] ; N° 12 (p. 450-461), Moderato. DISCOGRAPHIE Christoph Poppen, Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken Kaiserslautern (SWR Music Hänssler Classic, 2010).
AURIC Georges (1899 - 1983) MANUSCRIT MUSICAL autographe signé «Georges Auric», La Pastorale, ballet, (1926) ; 1 feuillet de titre (déchiré) et 461 pages in-fol. (35,5 x 27,5 cm). Partition d'orchestre de la musique de ce ballet composé pour les Ballets Russes. C'est pour les Ballets Russes de Serge de Diaghilev que Georges Auric écrivit la musique de La Pastorale, sur un argument de Boris Kochno. L'œuvre fut créée au Théâtre Sarah Bernhardt le 29 mai 1926, l'orchestre étant placé sous la direction de Roger Désormière. La chorégraphie était réglée par Georges Balanchine, dans un décor et des costumes de Pedro Pruna, avec Félia Doubrovska (l'Étoile), Serge Lifar (le Télégraphiste), Thamar Gevergeva (la Demoiselle), Léon Woïdzikovsky (le Régisseur). «Un jeune télégraphiste arrive à bicyclette par un temps chaud au bord d'une rivière. Pour être bien nature, il s'empresse de se débarrasser de sa sacoche aux dépêches et se plonge dans l'onde que fi gurent le plancher de la scène et un petit bout de parapet. Survient La Demoiselle, suivie d'autres Demoiselles ; elle s'empare de la sacoche. Tout le monde danse un petit pas et s'en va. Le jeune Télégraphiste sort de l'eau et, s'étendant sur le plancher, mais, cette fois-ci, devant le petit parapet, s'endort et devient évidemment invisible puisqu'une troupe de cinéma faisant irruption pour tourner un fi lm peut, sans soupçonner sa présence, manœuvrer, construire un décor et se livrer à des exercices variés. Paraît l'Étoile de la troupe et deux acteurs. Pas de ladite Étoile. Sur ce, le Télégraphiste s'éveillant, aperçoit l'Étoile. Pas de deux. Puis, irruption des villageois auxquels étaient destinés le contenu de la sacoche dérobée par la Demoiselle de tout à l'heure et qui rapporte l'objet de son larcin. Danse générale et départ défi nitif et à bicyclette du Télégraphiste» (André Messager, le Figaro, 1er juin 1926). Le manuscrit est écrit à l'encre noire sur papier à 32 lignes, avec quelques corrections à l'encre rouge ; il a servi de conducteur pendant les représentations du ballet. L'orchestre comprend : petite fl ûte, 2 grandes fl ûtes, 2 hautbois, cor anglais, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, trompette, cornet, 3 trombones, tuba, timbales, percussions, xylophone, célesta, 2 harpes, et les cordes. La partition compte 12 numéros, précédés d'un prélude : Prélude (p. 1-5), Moderato ; N° I (p. 6-62), Allegro commodo ; N° II (p. 63-91), Andantino con moto ; N° III (p. 92-102 [103-104 blanches]), Moderato ; N° IV (p. 105-151 [152 blanche]) ; N° V (p. 153-189 [190-192 blanches]), Presto ; N° VI (p. 193-249), Allegro con brio ; N° VII (p. 251), roulement de tambour voilé ; N° VIII (p. 253-269), Lento ma non troppo ; N° IX (p. 273-283), Presto subito ; N° 10 (p. 285-341), Tempo di valz, paisiblement ; N° 11 (p. 345-449), Moderato [p.449, cette note : «attendre que Lifar soit sur les genoux»] ; N° 12 (p. 450-461), Moderato.
DISCOGRAPHIE Christoph Poppen, Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken Kaiserslautern (SWR Music Hänssler Classic, 2010).