Lot n° 39

[POÉSIE]. — Recueil de poésies diverses. — En français, manuscrit sur papier. — France, vers 1815-1830. — 6 ff. non ch. + 188 pp., suivis de [6] ff. de gardes de papier, encre brune sur papier, avec deux portraits lithographiés...

Estimation : 500 - 700
Adjudication : Invendu
Description
contrecollées au recto et verso du 4e feuillet de garde (portrait de Fontanès et portrait de Léonide Leblanc).
Reliure de plein cuir de Russie cerise, dos lisse cloisonné et fleuronné, double encadrement doré sur les plats, roulette sur les coupes, contregardes et gardes de papier bleu, tranches dorées (coins émoussés, quelques épidermures, quelques taches au parchemin).

Dimensions : 155 x 105 mm

Plusieurs des poésies inclues dans ce recueil sont attribuables à Louis de Fontanes (1757-1821). Né à Niort et élevé chez les Oratoriens de sa ville natale, Louis de Fontanès est passionné par la littérature. Poète mondain, il s’exila sous la Terreur. Il fut Grand Maître de l’Université et ami de Chateaubriand. Ses poésies furent publiées dans divers journaux et revues le « Journal des Dames » et l’ « Almanach des Muses ».
On relève aussi des poésies de Sylvain-Maréchal, Brillat-Savarin et d’autres.

Parmi les poésies, on citera plusieurs textes relatifs à Napoléon Ier, par exemple « Traduction d’une ode hébraïque en l’honneur de Bonaparte » ou encore « A la louange du Général Bonaparte pour avoir respecté la patrie de Virgile ».

Exemplaire de Léonide Leblanc (1842-1894) avec un ex-dono manuscrit au recto de la 5e garde de papier :
« A Madame Perret. Souvenir des seules heures agréables que j’ai eues à Royat [Puy-de-Dôme] et espérance de les lui rendre à Paris » [signé] « Léonide Leblanc ». Comédienne, Léonide Leblanc était surnommée « Mademoiselle Maximum », considérée comme une demi-mondaine, entretenant de nombreuses relations avec différents hommes de la haute société. Les rapports émis par la préfecture de Police de Paris la qualifiaient de « douairière, morphinomane et lesbienne ».
– Une étiquette contrecollée au verso de la première garde suggère que le manuscrit fut peut-être propriété de L. de Fontanès.
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