Lot n° 35

OUTIN (Pierre). — Journal historique contenant les différentes particularités qui ont eu lieu pendant la Croisière que la frégate le President a fait sur la Côte d’Affrique commandée par le Capitaine La Brosse sous les ordres du Capitaine...

Estimation : 900 - 1000
Adjudication : 2 304 €
Description
L’Hermite commandant le vaisseau le Regulus. — Ce chayez appartenant a moi Pierre Outin marin a bord de la frégate le Presidant en 1806 — En français, manuscrit sur papier — Angleterre, 1806-1814 — [1] ff. + 29 pp. + [11] pp. + [2] pp. + [88] pp. + [8] pp., écriture à l’encre brun foncé, encre plus pâle à la fin, notes diverses relatives à la famille Outin/Aoustin sur le feuillet de garde non chiffré.
Reliure de demi-basane racinée, gardes de toile de jutte contrecollées sur une des gardes en début et fin de volume, dos à nerfs orné (reliure moderne).

Dimensions : 190 x 155 mm

Manuscrit contenant les mémoires de navigation de Pierre Outin à bord de la frégate le Président au départ de Lorient, le long des côtes africaines (Cap-Vert, Sénégal, Guinée) puis jusqu’aux côtes américaines (îles Saint-Thomas, île de l’Ascension, côtes du Brésil etc.). Outin finira emprisonné sur les pontons anglais de 1806 et 1814, l’objet de la seconde partie de ce manuscrit. On y trouve à la fin la copie de lettres diverses dont certaines envoyées du ponton le Sultan en 1813 ou du Suffolk par Pierre Outin. La frégate française Le Président fut construite selon un plan de 1802 par Pierre-Alexandre Forfait. Elle a servi au sein de la marine française de 1804 à 1806 avant d’être capturée par la Royal Navy en 1806.

Un ponton est un type de bâtiment de servitude servant de prison flottante, en usage à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle. Servaient de pontons des navires de guerre désarmés, c’est-à-dire, dans le langage maritime, démunis de moyens de navigation, ce qui dans ce cas allait jusqu’à la suppression des mâts - et ancrés à proximité des côtes.

On y entassait les prisonniers en grand nombre, l’avantage étant qu’un personnel réduit suffisait à surveiller les prisonniers.
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