Lot n° 181

NERVAL Gérard de (1808-1855). 11 L.A.S. « Gérard » (une « G » et une non signée), …

Estimation : 5 000 - 6 000 EUR
Adjudication : 14 632 €
Description
NERVAL Gérard de (1808-1855). 11 L.A.S. « Gérard » (une « G » et une non signée), [1840-1853], à Eugène de STADLER ; 14 pages in-8 ou in-12, 9 adresses (2 lettres avec petites réparations au scotch, qqs petits défauts).
Correspondance amicale.
[Eugène de STADLER (1815-1875), chartiste et littérateur, faisait partie des amis intimes de Nerval, dont il paiera les frais d'hospitalisation.] [Août 1840 ?]. « Décidément je ne pourrai pas aller là-bas Je suis trop acculé par mon article et la chose est trop importante. [...] Si cependant... [...] mais non il faut travailler. “Labor improbus un travail malhonnête omnia vincit” ».
[Bruxelles] 7 décembre [1840]. « Je suis pris, mon ami - le Girardin m'a manqué ; mon éditeur est en fuite ; me voilà à Bruxelles en attendant de quoi. Le pis est relatif à l'arguyot [l'agent dramatique Guyot...] Je lui ai donné assez d'argent cet été pour qu'il se calme d'autant qu'il m'a floué cent francs que j'ai payés au mois de juin de trop - sur quoi je l'attaquerais devant les tribunaux et pour usure, s'il faisait le méchant. [...] Heureusement, je me remets à travailler et je serai revenu dans quelques jours, j'espère, ou j'enverrai toujours une cinquantaine de livres dans une quinzaine. La trahison du Girardin cause tous mes malheurs ; pourtant que faire autrement. J'ai voyagé pour trouver des sujets de feuilletons et l'on m'arrête mon argent ».
[7 avril 1845]. « Voilà votre carte que Toussenel m'a donnée. A demain donc. [...] Je ne crois pas qu'on donne le Théophile [Gautier, [Le Tricorne enchanté] ».
[30 mai 1845, à en-tête de la Revue pittoresque]. « Je suis allé vous voir sans vous trouver. Je ne puis plus vous rencontrer, qu'y a-t-il de nouveau dans votre existence passionnée ? Écrivez-moi donc un mot si vous y pensez en m'indiquant le titre et le nom de l'ouvrage héraldique que j'ai vu chez vous et qui s'appelle je crois Archives nobiliaires ou autrement en 8 volumes couverts en jaune avec des étiquettes »... [6 janvier 1852]. « Prenez les dix francs de M. Varin et allez chez Marc Fournier 200, rue du Temple, au coin du boulevard. Ensuite vous retirerez là le billet de bal et vous le donnerez à Mirault où vous irez. Je suis un peu malade et à l'hôtel de Normandie, rue du Chantre »... [22 mars 1852]. « Verteuil vous a inscrit pour jeudi (sauf changement) avec une autre pièce en 1 acte ; je lui ai dit que vous n'aviez qu'un acte ce qui l'a décidé. Tâchez au surplus d'y aller demain. Je suis arrivé à temps parce Mardi [20 septembre 1853]. « Venez donc dîner chez Blanche jeudi (après-demain). Il y aura Méry, Houssaye et Châtillon. Tâchez d'apporter votre musique pour Antoni [Deschamps] ».
Dimanche soir. « Et ce conseiller municipal ? Le bal vous aurait-il endormi jusqu'à ce soir ? [...] Si vous avez écrit quelque chose, l'or vous attend chez l'intermédiaire »...
Œuvres complètes (Pléiade, éd. Pichois), t. I, p. 1357, 1364, 1416, t. II, p. 1297, 1298, 1302 ; t. III, p. 794, 795, 810.
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