Lot n° 180

NERVAL Gérard de (1808-1855). 7 L.A.S. « Gérard de Nerval » (une « Gérard »), [1838-1852], …

Estimation : 3 000 - 3 500 EUR
Adjudication : 7 249 €
Description
NERVAL Gérard de (1808-1855). 7 L.A.S. « Gérard de Nerval » (une « Gérard »), [1838-1852], à divers ; 8 pages in-8, 5 adresses.
[Début novembre 1838, à en-tête Théâtre de la Renaissance], à Anténor JOLY. « V. HUGO m'a dit que vous m'enverriez vous-même les 2 stalles » (pour Ruy Blas). Il donne son adresse à l'hôtel Caumartin. « V. Hugo m'a promis aussi trois petites loges de cintre. Vous savez que nous lirons [sa pièce Léo Burckart] quand vous voudrez. Dumas parle de Lundi, afin de pouvoir causer sans préoccupation. Ce sera avant si vous voulez. Mr votre frère m'a dit que vous aviez un acteur pour notre 2e rôle. C'est très beau, s'il est bon ».
[27 juin 1845], à Paul FOUCHER « Je voudrais bien vous demander si vous pouvez vous charger de faire un acte d'opéra pour M. de Fresne connu dans le monde musical sous le nom de Micaeli qui a promesse positive de Pillet pour un acte - que le même Pillet lui a demandé sur le sujet du Connétable de Chester de Walter Scott »... 19 octobre [1846], à Nestor ROQUEPLAN (?).
« Votre lettre est tellement obligeante que c'est à moi de m'excuser maintenant et de reconnaître ma propre erreur. J'avais cru que M. de Girardin avait, l'année dernière, demandé purement et simplement mes entrées (que j'avais eues longtemps comme rédacteur partiel du feuilleton). Théophile [Gautier] ayant les siennes comme auteur, cela ne changeait rien à la position du journal. Vous voyez comment j'ai été conduit à me présenter dernièrement sans droit réel, ce que je n'ai fait du reste que pour les nécessités de mon travail. Ce qui m'a contrarié c'est seulement un procédé un peu dur, qu'il serait aisé d'éviter en pareil cas. Ordinairement les contrôleurs comprennent que toute personne qui a pu déjà obtenir ses entrées a droit à quelques égards. [...] De plus on offre au spectateur qui s'est fait illusion sur sa position la faculté de voir finir le spectacle. Il peut se trouver avec des personnes qu'il lui est désagréable de laisser seules »..
31 décembre [1847 ?], à M. MIRECOURT, à l'Opéra national, demandant trois places pour la représentation du soir.
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Mars 1850, à Arsène HOUSSAYE. « Voulez- vous ou pouvez-vous ce soir me faire donner ou deux places stalles de dames ou une petite loge selon les prévisions de la recette ».
Mardi [29 octobre 1852], à Pierre BOCAGE.
« J'ai enfin mis la main sur Houssaye, il m'a paru fort irrésolu. Je ne crois pas que sa lettre soit une défaite, mais il craint les autres. Il m'a demandé quels rôles vous pourriez jouer qui ne soient pas tenus. Je lui ai parlé du Tartuffe, du Misanthrope, du Père de famille, d'une foule d'autres, tenus il est vrai, mais où vous pouvez vous produire à votre tour, ainsi que des pièces nouvelles. Je n'ai pu obtenir une réponse précise mais enfin il me semble que la cause- n'est pas perdue si vous vous y prenez bien. Voyez-le chez lui, je lui parlerai encore de tout cela et de la nécessité d'avoir le dernier des grands acteurs, dont la génération semble s'éteindre ».
[1852 ?], à Jules VERTEUIL à la Comédie Française. « Vraiment, y a-t-il encore moyen ce soir pour 4 places et des jolies femmes
- toujours »...
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