FRAYSSE & ASSOCIES. PARIS. BIBLIOTHÈQUE HISTORIQUE ET MILITAIRE DU XVIIE AU XXE SIÈCLE - Art militaire, Uniformes et costumes, Fortifications, Artillerie, Infanterie, Manuscrits. SAMEDI 19 MARS 2022 à 14h00. LIEU DE LA VENTE : 16, rue de la Banque – 75002 Paris - Tél. : +33 (0)1 53 45 92 10. Vous pouvez enchérir par ordres d’achat ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre d’achat ou votre réservation de ligne à l’étude avant le Samedi 19 mars à 12h00 Tel. : + 33 ( 0) 1 53 45 92 10 - Vous pouvez ENCHÉRIR A LA VENTE DIGITAL SUR DROUOT DIGITAL (+1,8 % HT) JUSQU'AU SAMEDI 19 MARS Avec inscription.

Samedi 19 mars 2022

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[MANUSCRIT] — [SOULT (Jean-de-Dieu)]. — [Etat des services]. — S.l., s.d., (1801), in-folio, couvertes d'une écriture fine et assez lisible (environ 35 lignes par page, des biffures), [2] ff. in-4 volants de corrections (apparemment d'une...

Estimation : 600 - 800
Adjudication : Invendu
Description
autre main), en feuilles, cousu, rubans, traces de mouillures et d'humidité, spécialement à la fin du document.
Curriculum de Jean de Dieu Soult, qui se compose de deux parties très inégales :
1) Un récapitulatif des prises de grades et de fonctions, arrêté au 24 pluviôse an IX [13 février 1801], et occupant seulement la première page. La date correspond à la nomination de Soult comme Lieutenant du général en chef de l'Armée du Midi [Murat].
2) Un très long détail de ses services dans les différentes guerres de la Révolution et du Consulat, intitulé Campagnes et actions : elle occupe tout le reste du document et court depuis le 29 mars 1793 jusqu'après le 2 floréal an IX [22 avril 1801], date à laquelle il se trouvait encore dans le Royaume de Naples pour en pacifier les régions méridionales, infestées d'un brigandage en partie politique. La chute est auto-élogieuse :
"Depuis le 2 floréal an IX, le Général Soult est dans ce pays, où, par la sévère discipline qu'il fait observer à ses troupes, son amour pour l'ordre, son respect pour les opinions religieuses, et la protection marquée qu'il accorde aux loix du gouvernement napolitain, il ne cesse de faire chérir le nom français."

Il n'y a aucune raison de penser que ce document ait été rédigé par un autre que l'intéressé ou sous sa dictée. Le motif de cette rédaction à ce moment précis plus difficile à déterminer : Soult devait rentrer en France peu avant la paix d'Amiens, mais il était déjà en haute considération auprès des autorités militaires et du Premier Consul lui-même.

Cf. Six II, 472.
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