Lot n° 239

SIGNAC PAUL (1863-1935). — L.A.S. «Paul Signac», Dimanche matin [août 1919 ?] ; 1 page et demie in-4 (petite tache marginale). — Soucis pour la première exposition des Indépendants après la Première Guerre mondiale.

Estimation : 500 - 600
Adjudication : Invendu
Description
«Mr Cariol est “un peu inquiet” comme on dit dans le Midi» (à Paris d'un adjectif plus long et plus énergique, on le caractériserait mieux encore). Nous ne lui répondrons pas. Et c'est uniquement par sympathie pour votre personne que je vous adresse ces lignes. Mais rassurez nos Sociétaires : mardi devant l'Assemblée Générale - son seul juge - le Comité expliquera tous ses actes, toutes ses décisions et en assumera toute la responsabilité»...
Et il revient sur les arguments de son adversaire, notamment une lettre qu'il a oublié de signer, «dans ma fureur de recevoir trois jours de suite ses missives injurieuses» ; quant au Grand-Palais, il est «pris de Février en Août, par le Concours Agricole, le Concours Hippique, les Salons ! Pourquoi serions-nous assez fous de le refuser à une époque favorable ! [...] Je vous affirme que la raison et l'Indépendance ne sont pas du côté de vos correspondants»...

L.A.S. "Paul Signac", Sunday morning [August 1919 ?] ; 1 1/2 pages in-4 (small marginal stain). — Concerns about the first exhibition of the Indépendants after the First World War. "Mr. Cariol is "a little worried" as they say in the Midi" (in Paris of a longer and more energetic adjective, one would characterize him even better). We will not answer him. And it is only out of sympathy for you that I am addressing these lines to you. But reassure our Members : on Tuesday before the General Assembly - its sole judge - the Committee will explain all its actions, all its decisions and will assume full responsibility for them"... — And he returns to the arguments of his adversary, in particular a letter that he forgot to sign, "in my fury at receiving three days in a row his insulting missives" ; as for the Grand-Palais, it is "taken up from February to August, by the Agricultural Show, the Horse Show, the Salons! Why should we be so foolish as to refuse it at a favorable time! [...] I assure you that reason and independence are not on the side of your correspondents"...
Partager