Lot n° 220

RODIN Auguste (1840-1917). — L.A.S. «Rodin», [août 1890], à Charles LOWENGARD ; 2 pages in-8. — Après le rejet de son projet de monument à Victor Hugo pour le Panthéon.

Estimation : 1500 - 2000
Adjudication : 1 690 €
Description
Il relit l'article de Lowengard du 26 juillet «à propos de mon étude du Victor Hugo. Je suis bien reconnaissant de vos appréciations qui pour moi sont si bienveillantes si ardentes mêmes. Elles aident à faire réfléchir tous ceux qui s'occupent d'art à notre époque car les questions s'embrouillent à chaque instant.
Dès le premier moment je me suis soumis à faire un pendant qui nécessite une autre chose tout autre ; à part cela même j'ai retenu tant que j'ai pu mes amis. Il n'est guère possible de lutter sans perdre un temps précieux, et sans que le résultat soit problématique. D'autre part Mr Larroumet m'avait donné le travail et je ne voulais pas l'en faire repentir. Maintenant que c'est fini, je compte, cher Monsieur, un ami de plus»...

L.A.S. "Rodin", [August 1890], to Charles LOWENGARD ; 2 pages in-8. — After the rejection of his project for a monument to Victor Hugo for the Panthéon. — He rereads Lowengard's article of July 26 "about my study of Victor Hugo. I am very grateful for your appreciations which for me are so benevolent, so ardent even. They help to make all those who deal with art in our time think, because the questions get confused at every moment. — From the first moment I submitted to make a counterpart which requires something else entirely ; apart from that I held back my friends as much as I could. It is hardly possible to fight without losing precious time, and without the result being problematic. On the other hand, Mr. Larroumet had given me the work and I did not want to make him repent. Now that it is over, I count, dear Sir, one more friend"...
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