Lot n° 148

ÉLUARD (Paul) — La Rose publique. — Paris, Gallimard, nrf, 1934. — In-12 (18,3 x 11,4 cm), maroquin bleu roi, sur les plats et le dos riche semé de petits points dorés et à l'œser jaune, rouge, vert, gris, décor central de filets dorés...

Estimation : 3 000 - 5 000 €
Adjudication : 11 050 €
Description
partant du centre des plats et semblant dessiner une forme en volume, dos lisse avec auteur et titre dorés, tranches dorées, doublures et gardes de peau velours grise, couvertures et dos conservés, chemise et étui (P. L. Martin - 1958).
Édition originale.

Tirage à 1500 exemplaires numérotés ; celui-ci l'un des 12 exemplaires d'auteur (n° 7), justifié à la main, sur papier vergé fort teinté en bis.

♦ Envoi autographe signé de Paul Éluard : " à André Breton, inventeur et maître, son ami de toujours ".

L'année 1934 fut riche pour le mouvement surréaliste avec la parution de l'Air de l'eau d'André Breton et celle du Marteau sans maître de René Char. Avec ce recueil Éluard, tout en exaltant la beauté féminine, amorce son tournant vers les poèmes politiques, avec notamment le Ciel souvent se voit la nuit.

L'exemplaire est enrichi de deux poèmes autographes :
- Une personnalité toujours nouvelle, toujours différente…, 5 p. sur papier à carreaux et papier rose, avec des ratures et corrections au crayon (correspond aux p. 22 à 28),
- Rien d'autre que vivre et voir vivre…, 2 p. sur papier vergé, avec quelques variantes par rapport au texte imprimé (p. 59-60).

♦ Exceptionnel exemplaire de prestigieuse provenance, parfaitement établi par Pierre-Lucien Martin.

Provenance :
- André Breton (envoi).
- Jacobi (ex-libris).
- Jean Hugues.
- Renaud Gillet (ex-libris, n° 92 de la vente de 1999).

Dos de la chemise passé, un mors de celle-ci frotté. Coiffes un peu frottées.


Commentaire :
Ce lot est soumis à une TVA de 20 %.
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