Un passage de l'opéra Faust de Charles Gounod, à la scène 2 de l'acte IV, quasiment complète, depuis « Quando a te lieta sorridea la vita... » jusqu'à « ... io ti sarò fedele amico ognor », ce qui correspond, dans le livret français à « Si le bonheur à sourire t'invite... » et « ... comme une sœur je t'aimerai toujours ! » Créé en français au Théâtre-lyrique le 19 mars 1859, Faust fut ensuite présenté à l'étranger en italien : à Milan (1862) mais aussi à Londres et à New York (1863). Mention autographe, en marge haute : « Pour remplacer la page 316 » et mention de la main de l'éditeur Antoine de Choudens : « Nouvelle romance de Siebel ». Avec un papillon épinglé, de la main du même Choudens : « Deux copies des parties d'orchestre et de la partition depuis l'andante en la jusqu'à [la] fin. Pressé... » Après son retour de Rome à Paris, Georges Bizet trouva un complément de revenus dans des travaux d'arrangements, notamment de réductions pour piano et chants, et même de copies. Il travailla spécialement pour l'éditeur musical Antoine de Choudens, qui devint son ami, et pour Charles Gounod dont il fut un proche.