Description
[Alain-Fournier] : Rivière (Jacques). 2 lettres autographes signées à l'écrivain Louis Artus, soit : « ... J'espère que la conversation que vous souhaitez d'avoir avec moi au sujet du Grand Meaulnes pourra sans inconvénient attendre mon retour... Je vous suis très reconnaissant d'avoir pensé à donner l'œuvre de mon beau-frère dans la collection que vous dirigez [chez Flammarion]... » (1921) ; « ... Je vais vous faire envoyer un exemplaire des Miracles... » (1924). — Aymé (Marcel). Lettre autographe signée à son « cher confrère » de la revue Panorama. 1943. Il décline une offre de collaboration immédiate par manque de temps. — Bédouin (Jean-Louis). 2 lettres autographes signées à René Alleau. 1954 et 1959. Dont la première sur papier à en-tête de la revue Médium. « André Breton m'a mis au courant des inqualifiables agissements de L[ouis]. Pauwels et de J[ean] Paulhan à votre égard. Il va sans dire que je partage l'indignation de notre ami. En cette circonstance, nous n'avons pas à nous demander de quel côté sont le courage et la probité. Notre estime et notre amitié vous sont acquises... » Allusion à la polémique élevée au sujet de l'exposition par la librairie La Hune d'une lettre de Jean Paulhan à René Alleau, sans leur accord, dans laquelle René Alleau était comparé à Georges Gurdjieff, accusé de « tricher ». L'écrivain Jean-Louis Bédouin fut un temps proche du groupe surréaliste, et s'intéressa de près à l'ésotérisme. — Curnonsky (Maurice Sailland, dit). Lettre autographe signée à un « cher collabo ». 1895. Lettre d'amitié admirative pleine d'esprit, probablement adressée à Paul-Jean Toulet avec qui il publia deux livres en 1899 et 1900 sous le pseudonyme de « Perdiccas ». — Decourcelle (Pierre). Lettre signée au sujet du Congrès du livre 1917. — Delarue-Mardrus (Lucie). 4 lettres et un manuscrit, autographes signés. Soit : une lettre [à la femme de lettres Jane Catulle-Mendès], concernant son prologue dialogué, en vers, intitulé Le Berger aux trois déesses, donné lors d'une matinée du Théâtre aux Champs (juillet 1908) ; 2 lettres [à Robert de Flers], concernant un poème d'elle à la gloire de Sarah Bernhardt, que son correspondant publia dans Le Figaro (1923) ; une lettre au même, éloge de la pièce de son correspondant, L'Habit vert, à laquelle elle vient d'assister sur invitation (1925) ; un manuscrit autographe signé intitulé « Ballade Robert de Flers », « ... Haro sur qui ne saluerait / L'épée ainsi muée en plume... » (1925, 1 p. in-folio). — Desnos (Robert). Double de dactylographie de son poème « "Les Veilleurs" d'Arthur Rimbaud », poème daté du 26 novembre-1er décembre [1923], paru en 1927 dans le recueil La Liberté ou l'amour (5 ff. in-folio sur papier pelure, de la même machine à écrire que l'exemplaire ayant appartenu à André Breton, et avec mention manuscrite de la même main que celle des corrections de l'exemplaire d'André Breton). Joint, un double de dactylographie d'un autre poème de Robert Desnos, « Le fard des Argonautes », daté de novembre 1919, paru en 1930 dans son recueil Corps et biens (4 ff. in-folio sur papier pelure, de la même machine à écrire). — Escholier (Raymond). Lettre autographe signée. 1927. Concernant Balzac et des reliures romantiques. —Genevoix (Maurice). Une lettre et une carte, autographes signées, soit : à Robert Laurence, concernant un ancien camarade de la Première Guerre mondiale (1951), joint la lettre de Robert Laurence à laquelle Maurice Genevoix répond, lui annonçant la mort accidentelle de ce camarade ; et à la secrétaire générale [de la Société des gens de lettres, l'écrivain Yvonne Dayres dite George Day], remerciements pour des félicitations du comité (1963). — Géraldy (Paul). Correspondance de 9 lettres autographes signées et une carte de visite autographe, adressées à Albert Willemetz, dont une avec un poème macaronique évoquant Saint-Tropez, une citant son livre Toi et moi, une comédie qu'il vient d'achever. — Ionesco (Eugène). Une lettre et une carte, autographes signées. Soit : à Henri Thomas, « Excusez-moi. Nous ne nous sommes hélas plus vus à Londres – mais j'y retournerai. Et nous nous verrons plus longtemps. Je ne serai plus affolé par les conférences. je me souviens d'un White-Chapel avec vous. Je vous souhaite à tous bonne année, bonnes années. À bientôt... » (s.d ) ; et à un « cher ami », « Oui, je vais en Amérique... » (1958). — Larbaud (Valery). 2 lettres autographes signées, soit : à un « cher Monsieur », concernant l'écrivain espagnol Ramiro de Maeztu y Whitney et la notion d'humanisme à laquelle il consacrerait un article en octobre 1920, « Une crise de l'humanisme », dans The Anglo-French Review (1920) ; et au traducteur Henry-David Davray, « ... C'est jeudi 23 que je ferai ma conférence, sur la poésie française contemporaine, à l'Institut français, Cromwell road [à Londres]... » (1921). — Larguier (Léo). Manuscrit autographe signé intitulé « Les journaux ». 9 pp. in-folio. Belle méditation sur les journaux, leurs journalistes et leurs lecteurs. Destiné à un périodique dirigé par Jacques de Marsillac. — Leblanc (Maurice). 2 cartes autographes signées à Louis Artus. S.d. Concernant notamment la rupture entre Louis Artus et Édouard Ducoté. — Mac Orlan (Pierre Dumarchey, dit Pierre). 2 lettres autographes signées, soit : [au directeur de la Revue de Paris, Marcel Thiébaut], « ... Je termine en ce moment une longue nouvelle de 60 pages que je dois donner à Flammarion. S'ils le veulent bien, je vous l'apporterai pour la faire paraître avant dans la revue. Mais de toute façon, je vous promets mon prochain roman... » (1927) ; et à un « cher Monsieur », « ... Quand vous viendrez à Paris, n'hésitez jamais à venir heurter le marteau de la porte de ma maison d'Archet [à Saint-Cyr-sur-Morin]... » (1947). — Norge (Georges Mogin, dit Géo). 2 lettres autographes signées dont une illustrée. Soit : à un ami, « Cette "humble" fleur pour vous remercier [dessin original en couleurs représentant un homme auréolé tenant en vol une fleur à la main. Et c'est vrai que les chiens (que j'adore) semblent à la recherche de leur âge... une sorte de "queste du Graal", et que le cygne vit en avenir comme le phénix. N'y a que les poètes pour faire ces découvertes. Les savants restent niquedouilles. Un souvenir vif. Un merci itou... » (1971) ; et au poète Pierre Béarn, « Je me déguste vos "Fables" avec une joie d'enfance retrouvée qu'assaisonne maintes malices inopinées. Merci bien vif. Je vais aborder "Misères". Mais voilà ci mes merci tant chaleureux. Alleluia... » (1990). — Philippe (Charles-Louis). 3 lettres et une carte, autographes signées, soit : au musicologue Jacques-Gabriel Prodhomme, « dit "Beau-Blond", dit "Bande de vaches", dit "La Clé des Cœurs" », avec apostille autographe signée de ce dernier, concernant un rendez-vous chez son ami l'écrivain libertaire Lucien-Jean Dieudonné, employé comme lui à la mairie de Paris (1901) ; au même, « Petit Japonais chéri, j'ai oublié la pauvre Guérin. J'en ai rencontré une autre qui est très bien. Si tu ne m'attrapes pas trop, je te la ferai connaître... » (« mardi ») ; au même, missive enjouée et spirituelle, concernant entre autres un envoi d'épreuves, avec croquis original représentant un petit homme nu tenant un drapeau légendé « drapeau rouge » (« 6 avril ») ; à Eugène Fasquelle, belle lettre sur son roman Marie Donadieu (qui serait publié à la date de 1904), qu'il vient d'achever et propose à l'éditeur, en demandant une avance financière (1903). — Queneau (Raymond). 5 lettres autographes signées. Soit : à un « cher Monsieur », il se dit prêt à défendre le livre de son correspondant devant le comité de lecture des éditions Gallimard, mais en fait ensuite une critique sévère (1949) ; [à l'historien de l'art Bernard Dorival], suggestions concernant le quatrième volume de l'Histoire de l'art de l'Encyclopédie de la Pléiade, notamment au sujet de Jean Dubuffet et de la peinture hongroise du xxe siècle (1968) ; à l'écrivain Armand Lanoux, pour accompagner l'envoi d'une photographie qu'il a lui-même prise, et félicitant son correspondant pour un article (1969) ; [au directeur de l'Académie Goncourt, Roland Dorgelès], « Pour le prix Goncourt 191, je vote à tous les tours pour Louis Fafournoux, L'Abbaye de Grand Vent... » (1971) ; à l'écrivain Georges Belmont, il dit souhaiter réunir ses propres articles de la revue Volontés, qu'il avait fondée avec Georges Belmont et qui avait paru de 1937 à 1940 (1972). — Rachilde (Marguerite Eymery, dite). 3 cartes de visite autographes signées, soit : à une « chère Madame et très belle fée », « Nous regrettons bien... de ne pouvoir aller vous présenter nos hommages demain, mardi, mais il faut bien rester là pour accomplir nos devoirs de maîtres de la maison... » (s.d.) ; au poète Catulle Mendès], « Rachilde, Madame Alfred Vallette, remercie pour L'Héautonparatonnerre ! Mais reste ahurie par ce titre‑là... Décidément, l'auteur de La Grive des vignes ne cessera jamais de nous étonner, quand il a fini, il recommence !... » (s.d.) ; [à un directeur de périodique], « Je cherche un passage d'article inédit sur P. Loti que je puisse vous donner, je crois. Mais j'ai tant de papiers... Faire du neuf ne rendrait pas ça bien pensé... » (s.d.). — [Rimbaud (Arthur)] : Petitfils (Pierre). Lettre autographe signée à André Rolland de Renéville. 1953. Concernant les papiers d'Afrique de Rimbaud de la collection Matarasso conservés à la Bibliothèque Doucet, sur Paterne Berrichon et sur l'édition de la Pléiade. Un temps associé à la revue « Le Grand jeu » et proche des surréalistes, André Rolland de Renéville avait publié Rimbaud le Voyant en 1929. — Robert (Louis de). Lettre autographe signée [au poète Catulle Mendès]. 1892. Rappelant ses propres débuts dans les milieux littéraires et au théâtre, il sollicité son appui pour faire publier quelques-unes de la cinquantaine de nouvelles qu'il a écrites. —