Description
Agoult (Marie d'). Lettre autographe signée (Schlangenbad, 1864) et lettre autographe (Paris, 1866, incomplète de la fin), [adressées à Giuseppe Mazzini]. Très belles et longues lettres, sur ses opinions religieuses, sur Lamennais, sur la situation morale de la France où se perd l'héroïsme, ses ouvrages, sur Mazzini. — Alexis (Paul). 2 lettres autographes signées. Soit : à son « cher confrère et ami », remerciements pour des condoléances et pour une critique bienveillante sur son œuvre Madame Meuriot, mœurs parisiennes (1890) ; au traducteur Ilia Galpérine-Kaminski, évoquant sa pièce La Fin de Lucie Pellegrin, en répétition au Théâtre libre, un manuscrit commun à déposer auprès du directeur du Théâtre de la Porte-Saint-Martin, avec cette remarque « Ne pas oublier de lui remettre sous le nez les photos de l'étoile moscovite, – histoire de lui bien enfoncer cette idée » (1888). — Arvers (Félix). Lettre autographe signée au libraire Henri Fournier. 1839. « ... Vous m'avez demandé pour la Renaissance des places que je n'ai pas pu vous envoyer. Si en revanche vous voulez me faire l'amitié d'assister à la première rep[résentati]on de La Course au clocher qui a lieu cette semaine aux Français... » Cette pièce de l'auteur du fameux « sonnet d'Arvers » allait être créée le 8 mars 1839. — Asselineau (Charles). Lettre autographe signée à Jean Wallon. S.d. « Mon cher ami, nous dinons à la Tour d'argent, quai de la Tournelle, au bout du pont. Pouvez-vous venir nous rejoindre ou nous attendre... » Le philosophe Jean Wallon, tout comme Charles Asselineau, fut l'ami de Charles Baudelaire. — Barrès (Maurice). 2 lettres autographes signées. Soit : au poète Albert Saint-Paul, pour lui faire l'éloge de son recueil Pétales de nacre (1891), et à l'écrivain Joseph Ageorges (s.d.). — Céard (Henry). Carte postale autographe signée au médecin et critique littéraire René Dumesnil. 1909. — Champfleury (Jules Husson, dit). 2 lettres autographes signées, soit : au directeur du périodique L'Univers illustré, Émile Aucante, « J'ai publié dans le n° du 20 9bre 1858 de l'Univers illustré un article [« La Farce des bossus »] avec gravure faite spécialement par les soins de Lesourd et qu'il m'avait promise pour une publication prochaine. Je désirerais acheter un cliché de ce bois... » (1868) ; et à un « cher Monsieur », concernant un appel en faveur de l'érection d'un monument à la mémoire de Paul de Kock, rappelant l'échec d'un pareil appel en faveur de Pierre-Jean de Béranger, et évoquant ironiquement la nécessité d'en faire un pour Honoré de Balzac, « autre inconnu encore » (1881). — Desrousseaux (Alexandre). Lettre autographe signée à son « cher Hudelist ». Lille, 1889. L'écrivain et chansonnier, auteur du P'tit quinquin, évoque la publication de son ouvrage Mœurs populaires de la Flandre, et la partition dédicacée de son opéra Le Roi d'Ys que lui a envoyée Édouard Lalo. — Deubel (Léon). Poème autographe signé intitulé « Amour ». Sonnet publié en 1913 dans le recueil Régner sous le titre « La Vierge ». — Dierx (Léon). 2 lettres autographes signées, soit : à Charles Morice, remerciements pour l'envoi de la revue de son correspondant, L'Action humaine, notamment le numéro où parurent des extraits de Noa Noa de Paul Gauguin (1900) ; et à Jean Ajalbert, « On m'envoie le "Courrier de Saïgon", contenant le magnifique article que vous avez bien voulu me consacrer... » (1909). — Du Camp (Maxime). 9 lettres autographes signées, soit : une lettre à son « cher Maynard », concernant son livre En Hollande paru en 1859 chez Auguste Poulet-Malassis (1864) ; 4 lettres autographes signées à un ami, correspondance amicale et d'affaires (1875-1882) ; 2 lettres au directeur de la Revue des deux mondes, Charles Buloz, concernant la préparation d'une série d'articles sur l'Allemagne, avec un plan détaillé et une note sur la politique française sous le Second Empire (1886) ; 2 lettres à l'épouse de Charles Buloz, Louise Richet (1884 et 1890). — Dujardin (Édouard). 3 lettres et une carte de visite, autographes signées, soit : à son « cher ami », sur une pièce de lui, sur la comédienne Félicia Mallet, et sur l'ouvrage de son correspondant L'Embarquement pour ailleurs (1892) ; au journaliste et critique musical Robert Brussel, pour vanter le lieu près de Lucerne où il se trouve, ainsi que pour inviter son correspondant à y venir avec Paul Dukas (1912) ; [au journaliste et critique musical Robert Brussel], évoquant l'inauguration du théâtre des Champs-Élysées, où Robert Brussel était le collaborateur de Gabriel Astruc, vantant les mérites de la chorégraphe Jane Hugard, rappelant le succès qu'elle a rencontré dans la création de Ma Mère l'oye de Maurice Ravel et dans l'organisation d'une fête chez la princesse Murat, et suggérant qu'elle puisse se produire au théâtre des Champs-Élysées (mars 1913) ; à un « monsieur », pour accompagner l'envoi de son recueil Poésies. La Comédie des amours. Le Délassement du guerrier (décembre 1913). — Dupont (Pierre). Lettre autographe signée à monsieur Barodet à Lyon. 1865. S.d. — Eekhoud (Georges). 5 lettres autographes et une carte autographes signées à sa cousine Marie Thys. 1910-1926. Soit : concernant l'envoi d'un bulletin de souscription à un album d'eaux-fortes du peintre Jacob Smits, qu'il a lui-même préfacé (24 juillet 1910), l'envoi d'autographes, notamment de Vincent d'Indy et Claude Debussy (25 décembre 1912), la réédition de son roman L'Autre vue sous le titre Voyous de velours (29 juillet 1926), son « douloureux veuvage » et une « certaine appréhension de l'avenir » (14 décembre 1926, « ... Oui, l'art m'est un réconfort et la meilleure des consolations avec celle de la sollicitude dont je suis encore l'objet de la part de quelques excellents cœurs comme le vôtre... »), la « douceur » que lui a fait parvenir sa correspondante pour les fêtes (26 décembre 1926). — Feydeau (Georges). 3 billets autographes signés, soit : une lettre au directeur du théâtre Grévin, Gustave Quinson, pour décliner une invitation à assister à la reprise de sa pièce Le Système Ribadier (1910) ; 2 cartes de visite, l'une à l'encre, concernant la mention du comédien Charles Colombey sur le programme de l'une de ses pièces et l'envoi de places, notamment à François Coppée, l'autre au crayon, pour convenir d'un rendez-vous (s.d.). — Fontainas (André). Lettre autographe signée au critique d'art Gabriel Mourey. 22 juillet 1904. Concernant le paiement d'un texte remis à la revue de son correspondant, Les Arts de la vie, et sur une impécuniosité qui a causé son « abstention provisoire devant la souscription du Penseur » de Rodin. — Gautier (Judith). 2 lettres autographes signées, soit : à Fernand Hauser du périodique Le Journal, correction à porter sur la copie du texte qu'elle lui a adressé (1914) ; au secrétaire du Théâtre lyrique, le critique musical Léon Leroy, « Serait-il possible d'avoir une loge pour ce soir. Je vous serais bien obligée... » (s.d.). Léon Leroy fut un ami et l'un des premiers soutiens de Richard Wagner. Judith Gautier et son mari Catulle Mendès comptèrent également parmi les premiers et plus convaincus admirateurs du compositeur. — Girardin (Delphine Gay, madame de). Citation poétique autographe signée. Passage du deuxième chant de son poème Madeleine. — Gresset (Jean-Baptiste-Louis). Manuscrit intitulé « Lettre de Mr Gresset, l'un des quarante de l'Académie à Mr ... sur la comédie ». Forte charge contre les spectacles profanes, originellement publiée en 1759 à Amiens. — Hermant (Abel). Manuscrit autographe signé intitulé « Tableaux de prix ». Chronique parue dans Le Temps (« La vie à Paris »), évoquant Jean Cocteau, Matisse, le douanier Rousseau, etc. — La Harpe (Jean-François de La Harpe). Lettre autographe signée de ses initiales à Juliette Récamier. « Samedi ». « ... Je vous appartiens jusqu'à samedi au soir... car vous savés d'ailleurs que j'appartiens de cœur à la charmante Juliette en tout temps et en tout lieu. On m'a dit que vous aviés donné une très jolie fête à Clichi. Vous en étiés sûrement le plus bel ornement... » — Loti (Julien Viaud, dit Pierre). Lettre autographe signe. S.d. Billet de rendez-vous. — Maindron (Maurice). 2 cartes autographes signées à un « cher confrère ». 1908. Concernant des notes qu'il doit écrire sur l'œuvre de Rabelais. — Malot (Henri). 4 lettres autographes signées, soit : à Philippe Bosc, correcteur d'imprimerie chez Michel Lévy, corrections à porter sur les épreuves de son roman Clotilde Martory, pour répondre à des remarques de Jules Troubat, ancien secrétaire de Sainte-Beuve (1873) ; [à Henri Testard, professeur de français en Angleterre, qui avait publié à Londres en 1892 des extraits de Romain Kalbris d'Hector Malot, sous le titre En Mer], « ... J'ai écrit Sans famille parce que j'y ai été engagé par l'accueil fait à Romain Kalbris... et En Famille poussé par le gros succès de Sans Famille ; voilà la vérité toute simple... » (1895, manques angulaires et fentes à la pliure) ; à son « cher ami », missive comprenant un projet de notice critique ou publicitaire pour son ouvrage La Bohème tapageuse paru en 3 volumes en 1880 et 1881 chez Dentu, réédité en 1881 par le journal Le Siècle puis en 1895 par Flammarion (« 17 novembre ») ; à son « cher confrère et ami », sur la candidature de son correspondant au comité et à la présidence de la Société des gens de lettres, et sur les rapports de force internes impliquant Zola et Henry Houssaye (1896). — Rollinat (Maurice). Carte autographe signée à Rita Chapron. 1903. Envoi au recto d'une vue photographique de sa maison de La Pouge à Fresselines (Creuse) avec en légende imprimée un quatrain de lui consacré à ce logis. — Zola (Émile). Billet autographe sur une carte de visite imprimée à son adresse de Médan. S.d. Remerciements.