Lot n° 148

JAMMES (Francis) — 11 pièces autographes signées.

Estimation : 500 - 600 €
Description

À l'écrivain et critique Robert de Flers. 4 lettres. Remerciements pour quelques lignes publiées favorables sur son livre Clara d'Ellébeuse : « Elles me touchent infiniment, habitué que je suis à la férocité des jaloux et au silence de mes "parasites"... » (1899). Remerciements pour une critique favorable sur son ouvrage La Brebis galeuse (1910). « ... Certains jeunes me pressent de vous écrire pour vous demander si, au cas où je réaliserais, vous donneriez l'hospitalité à un article d'intérêt général sur la littérature et quelques-uns de ses nouveaux représentants... » (1914). Demande d'insertion d'une note dans le Figaro : « ... La croix que j'ai refusée provoque des questions auxquelles je désire mettre fin... » (1922). — Au directeur de la Revue de Paris, Marcel Thiébaut. 4 lettres et une pièce. 1924-1934. « Je v[ou]s adresse le bon à tirer de ma conférence [sur « Ronsard poète de la nature »]. Il y avait encore quelques coquilles. Ayez la grande obligeance de veiller vous-même de très près à ces nouvelles corrections... » (Hasparren, 17 mai 1924). Concernant une contribution littéraire à cette revue, avec remarque sur ses regrets de ne pas continuer sa collaboration à d'autres revues : « ... Toutefois, après les directions données par l'Église contre l'Action française (à laquelle je n'ai d'ailleurs jamais adhéré), je ne pense pas pouvoir sans scrupules fondés continuer ma collaboration à la Revue universelle [périodique royaliste dirigé par Henri Massis]... Donc je lui fus longtemps fidèle ainsi qu'à la Revue hebdomadaire que je quittai volontairement au départ de Daudet... » (1927). Recommandation en faveur de la femme de lettres Henriette Charasson (s.d.). — À M. Tupinier. 1909. Sous la reproduction d'un dessin de chien : « ... Rrrrounnnnhnrr – Oua ! Oua ! Oua !... » — À Catulle Mendès. S.d. En difficultés financières et refusé dans les revues, il lui demande son appui pour faire passer deux contes dans un journal parisien. — À un journaliste. 1918. « Je constate simplement ceci : que votre journal est la seule feuille catholique assez courageuse pour défendre ses frères quand ils sont comme moi, presque chaque jour, abreuvés d'insultes au sujet de leur religion... »

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