Lot n° 141

GREEN (Julien) — Ensemble de 5 lettres et cartes autographes signées.

Estimation : 200 - 300 €
Description
À l'écrivain Maurice Sachs. « 16 juillet ». « Votre lettre me touche beaucoup et j'aurais bien voulu vous revoir, moi aussi, mais la vie à Paris me devient de plus en plus pénible et j'ai avancé de quelques jours la date de mon départ, si proche déjà. Je serai donc très bousculé toute cette fin de semaine mais compte beaucoup sur le grand plaisir de vous revoir à mon retour. Merci encore. Votre ami... » — À Georges Poupet, éditeur chez Plon. Florence, 1935. « Mon voyage s'achève... Nous sommes allés un peu partout de Gênes à Palerme (et vous aussi sans doute, dans les limites du Petit-Palais [où se tenait alors l'exposition L'Art italien de Cimabue à Tiepolo]). Il fait une chaleur horrible à Florence mais cela ne parvient pas à gâter un séjour délicieux... » Au recto, une vue photographique du palais Pitti. — À un membre du Pen Club. 1949. Pour refuser une invitation, par manque de temps. — Au libraire-éditeur Max-Philippe Delatte (librairie Ronald Davis). Copenhague, 1950. « Je vous serais très obligé de vouloir bien mettre de côté jusqu'à mon retour ce nouveau volume de [Léon] Bloy... » Au recto, une vue photographique de la Rådhuspladsen à Copenhague. — À un « cher Monsieur ». 1958. « ... Vous avez parlé de mon livre [Le Bel aujourd'hui. 1955-1958, septième partie de son Journal] d'une manière qui m'a profondément touché. Vous pensez bien que ce n'est pas sans hésitation qu'on publie un ouvrage de ce genre où l'on essaie de dire le plus possible ce qui peut être dit. Ce sont les omissions qui coûtent le plus. Le lecteur ne le sait jamais. Et puis, l'auteur ne se rend pas bien compte de l'effet que produisent des phrases qui sont à mi-chemin entre la confidence et la confession. Mais vous avez su dégager l'essentiel et vous avez vu, mieux que moi sans doute, ce qui'il y a au fond de ce livre, car on ne se connaît pas soi-même. Je vous sais gré d'avoir attiré sur ce journal l'attention de certains lecteurs que je voudrais atteindre et qui me liront, peut-être, grâce à vous. Non que j'accorde à ces pages plus d'importance qu'elles n'en méritent, mais enfin, si mon journal est, comme je crois l'avoir dit, une sorte de lettre, il est légitime de désirer qu'elle parvienne à son destinataire !... » — Joint, le prospectus imprimé de son livre Mille chemins ouverts, second tome de ses mémoires, paru chez Bernard Grasset en 1964.
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