Lot n° 125

FÉVAL (Paul) — 5 lettres et un manuscrit, autographes signés.

Estimation : 200 - 300 €
Description
Manuscrit autographe signé dans le corps du texte intitulée « La Reine chérie ». [1852]. Notice publicitaire pour son roman La Forêt noire (Paris, P. Permain), réédité en 1857 sous le titre La Reine des épées (Paris, Librairie nouvelle). Joint, d'une autre main, la même note modifiée par l'éditeur dans un sens outrageusement laudateur. — 2 lettres autographes signées à l'écrivain, critique et directeur de revue Édouard Fournier. 1863 et 1864. Lettres très spirituelles, l'une annonçant la naissance d'une fille, et l'autre évoquant plusieurs de ses œuvres en collaborations des dernières années, notamment Jean-qui-rit, Jean Diable, Les Compagnons du silence, Le Capitaine fantôme, Les Habits noirs, Les Couteaux d'or, Bouche de fer, Le Roi des gueux, Le Loup blanc. Il conclut  « Est-ce tout ? On prétend que non. Je suppose, en tout cas, que personne n'a mieux mérité que moi le droit de mal étreindre pour avoir trop embrassé... Si vous trouvez la lettre ci-dessus par trop nigaude, il est bien entendu qu'elle ne redoute pas le sommeil du panier... » — Lettre autographe signée en qualité de président du comité de la Société des gens de lettres, à un auteur d'ouvrages de vulgarisation scientifique. 1865. Il sollicite sa collaboration aux conférences organisées salle Valentino rue Saint-Honoré sous l'égide du ministère de l'Instruction publique. Il le fait sur un ton badin qu'il excuse ainsi : « La sympathie même ignorée donne quelques droits ». — Lettre autographe signée à un éditeur ou à un directeur de presse. S.d. « Je me suis mis en rut [avec marque de prononciation allemande sur le « u » indiquant la lecture « route »] en vous quittant avec d'autant plus de rage que j'étais plus contrarié de refuser vos bienveillantes propositions. Voulez-vous m'accorder une minute ? J'ai trouvé un sujet à triple carillon. Je vous l'expliquerai horriblement mal parce que c'est une faculté qui me manque, mais vous comprendrez et nous traiterons, si c'est toujours votre désir. J'avoue que j'aurai du plaisir à écrire cette histoire qui est brillante et curieuse : plus de plaisir encore si je puis conquérir chez vous ce succès que vous souhaitez... » — Lettre autographe signée. [Probablement 1863]. Concernant son livre Le Poisson d'or. « Amélie. – Mais puisque c'est une blague. Pochet. – Je sais bien, mais tout de même ! (Il se mouche bruyamment, puis) Ah ! le mariage est une belle institution ! » (p. 132).
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