Lot n° 114

COLETTE (Sidonie Gabrielle) — Lettre autographe signée à un journaliste du quotidien Le Journal. « La Treille Muscate » à Saint-Tropez, [probablement années 1930].

Estimation : 200 - 300 €
Description
Colette demande un délai pour adresser ses chroniques, et demande à collaborer par la suite autrement que par sa critique théâtrale. « ... Venez vite. Mangeons la rascasse farcie, la daube de bœuf, les ravioli, la sardine grillée... » Joint, 9 pièces. Soit : une carte autographe signée d'Henry Gauthier-Villars, dit Willy, premier mari de Colette, (s.d., avec coupure de presse collée, au verso d'un portrait photographique de Polaire). Message humoristique reformulant avec jeu de mots un texte paru dans un périodique, « Garde toi, tant que tu vivras, / de jucher les champs sur la mine ». Ce jeu de mots serait repris par Colette dans « Noces », évoquant sa vie avec Willy, publié dans le recueil Gigi en 1944. — 2 pièces dactylographiées internes à la rédaction du Journal, concernant les difficultés qui ont conduit à la fin de la collaboration de Colette avec le quotidien (1938). — Copie dactylographiée d'une lettre du journaliste Jacques de Marsillac, ancien rédacteur en chef du quotidien Le Journal, au secrétaire général de la Comédie Française Jean Nepveu-Degas concernant un article de Colette du quotidien Le Journal cité dans le spectacle d'Édouard Bourdet Les Temps difficiles créé en décembre 1948. — Lettre signée de Jean Nepveu-Degas en réponse à celle ci-dessus (1949). — Prospectus publicitaire imprimé pour la « crème aliment » que Colette commercialisait dans son magasin de produits de beauté (probablement 1932). — Document du percepteur de Colette concernant le paiement de sommes qu'elle devait et qui étaient entre les mains de Bernard Grasset (1934). — Lettre autographe signée de Maurice Goudeket, le dernier mari de Colette, évoquant celle-ci (s.d.) — Exemplaire du faire-part de décès de Colette (1954).
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