ALDE. Maison de ventes spécialisée. MARDI 29 JUIN 2021 à 14h00. Lettres et manuscrits & Bibliothèque Victor Segalen. VENTE LIVE Avec INSCRIPTION et par téléphone ou sur ordre d’achat ferme Ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre ou votre réservation de ligne à l’étude téléphone : 33 (0) 1 45 49 09 24

Mardi 29 juin 2021

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SEGALEN (Victor) — Aux lettrés d'Extrême Occident. Prospectus de la « Collection coréenne » dirigée par Victor Segalen. Paris, Georges Crès et Cie [Pékin, presses de la mission lazariste du Pei-T'ang], 1914. In-plano ob

Estimation : 400 - 500 €
Description
Belle impression sur vergé feutré de Corée. Un texte majeur de la bibliophilie occidentale. Segalen avait écrit en 1912 un long texte destiné à expliciter ses choix bibliophiliques pour l'édition originale de Stèles, en matière de papier, format, pliage, illustration : « il s'agit simplement de l'adaptation au Livre occidental des principes bibliophiliques établis depuis cinq ou six cents ans par les Calligraphes et Maîtres-Imprimeurs dans l'Empire du Milieu ». En fait, c'est en 1914 seulement, sous le titre Aux lettrés d'Extrême-Occident, qu'il en publia la partie centrale et principale, d'abord dans le présent « manifeste » de sa Collection coréenne puis dans l'édition de 1914 de Stèles de cette collection. Conçue sous la direction de Victor Segalen selon les mêmes principes que l'originale de Stèles, cette Collection coréenne fut imprimée en Chine et publiée à Paris par Georges Crès, qu'il avait rencontré par l'intermédiaire de Remy de Gourmont. Elle comprit trois ouvrages, tous parus en 1914 : une réédition de Stèles, Connaissance de l'Est de Paul Claudel, et Aladdin ou la Lampe magique dans l'adaptation des Mille et une nuits de Joseph-Charles Mardrus. Victor Segalen avait envisagé d'autres éditions, qui ne virent pas le jour, pour des textes de Remy de Gourmont, Claude Farrère, Augusto Gilbert de Voisins, ou de lui-même comme Peintures. Rarissime prospectus d'auteur-éditeur, apparemment absent de la BnF qui avait dû en emprunter un en 1999 pour son exposition Victor Segalen.
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