Lot n° 186

[BARROIS (Lucien)] Réunion de 29 cartes, lettres et télégrammes à Lucien Barrois. Cet ensemble rassemble près de 30 courriers adressés à Lucien Barrois (1845-1917), militant révolutionnaire à Montmartre à la fin du Second Empire, lieutenant...

Estimation : 600
Adjudication : 260 €
Description
d’état-major sous la Commune, exilé en Angleterre jusqu’en 1879, puis membre de l’Alliance socialiste républicaine à son retour : - 1 lettre de Philippe-Auguste Cattelain (s. d.), - 3 lettres de Lucien Chauvière, une se rapportant à une candidature à Grenoble (31 déc. 1885), une autre se rapportant à une demande de présentation d’un jeune chimiste à Clemenceau ou Pelletan. - 3 lettres de Louis Lucipia, ancien déporté en Nouvelle-Calédonie devenu collaborateur du journal La Justice au début des années 1880. - 2 lettres de Jean Lafont, de 1885. - 2 lettres brèves de Jean-Baptiste Clément, de 1879 et 1885. - 1 lettre de Stephen Pichon (23 septembre 1885) demandant à Barrois de prévenir Clémenceau que Michelin sera présent au journal (La Justice) pour protester « contre les bruits répandus sur sa participation à l’œuvre du comité central. » - 1 lettre d’Ernest Vaugham (10 fév. 1886) demandant à Barrois s’il peut être utile à son ami Penon qui cherche un emploi. - 1 télégramme du 22 janvier1886 : Clemenceau lui demande de faire en sorte de ne plus recevoir une certaine personne au journal. - 1 lettre d’Eugène Faillières, 9 septembre 186. papier à en-tête de La Justice. Envoi de salutations amicales. - 1 lettre de sa tante, Neuilly-sur-Marne, 18 août 1885. Elle lui demande de faire le nécessaire pour placer une proche dans une « maison de vieillards ». Elle est « trop âgée pour se mettre domestique ». - 1 lettre d’un destinataire non identifié, 24 juillet 1885. Demande d’intervention pour une affaire qui n’a pas abouti au ministère de la Justice, sans doute un recours en grâce. Malgré l’intervention de quatre députés, le demandeur n’a pas eu gain de cause. - 1 lettre d’un certain Prud’homme, 8 juin 1885. Il a été admis à l’asile national de Vincennes, sans doute à cause de blessures temporaires. Il tient à remercier Clemenceau par l’entremise de Barrois. - 1 lettre de M. Louquier ( ?), 18 mars 1886, papier à en-tête de la mairie du 18e arrondissement. - lettre de Guy Miquet ( ?) « Voulez-vous sauter à Rouen ( ?) où une soupe aux choux sera prête à 7 heures. » - lettre de M. Vaast, ancien compositeur-typographe. s. d. Ancien combattant aux côtés de Barrois lors de la Commune, il se rappelle à son bon souvenir, ayant appris qu’il était bien vivant. - lettre du 17 février 1885 d’un camarade concernant la ligne du Parti ouvrier à défendre. Nom non déchiffré. - 7 cartes postales adressées à L. Barrois durant son exil en Angleterre. 1877-1879. Quelques défauts et taches à certaines lettres ou cartes.
400
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