ADER Nordmann. Paris. ENLUMINURES - INCUNABLES (Collection Colbert de Beaulieu) - LIVRES DU XVIe siècle - COLLECTION DU DOCTEUR YVES TESTE - LIVRES ILLUSTRES MODERNES. MERCREDI 9 DÉCEMBRE 2020 à 14H00 Salle des ventes Favart, 3, rue Favart 75002 Paris. Nous sommes à votre disposition pour toute demande d’envoi de scans ou de photos des lots. vous pouvez enchérir via la plateforme Drouot Live (+1,5 % HT) Avec INSCRIPTION AVANT LE MERCREDI 9 DÉCEMBRE A 12H00 ou, par téléphone ou sur ordre d’achat ferme Ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre ou votre réservation de ligne à l’étude téléphone : Élodie DELABALLE – Tel : 33 (0) 1 78 91 10 16 – E-Mail : elodie.delaballe@ader-paris.fr

Mercredi 9 décembre 2020

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GIDE (André). — Les Cahiers d’André Walter. — Œuvre posthume. — Paris : Perrin et Cie, 1891. — In-16, 188 x 120 : (2 ff.), 279 pp. — Demi-toile verte à la bradel, dos lisse, non rogné (Paul Vié).

Estimation : 600 - 800
Adjudication : 1 500 €
Description
♦ Édition originale très rare du premier livre d’André Gide.

Cette édition fut imprimée seulement quelques mois avant la seconde qui paraîtra à la Librairie de l’Art indépendant. Gide, avait reçu de Perrin les premiers exemplaires en décembre 1890. Insatisfait, la trouvant fautive, il la désavoua et fit détruire la majorité des exemplaires tirés, à l’exception des exemplaires de presse qui avaient déjà été expédiés, dont le nombre est estimé à environ 70.

L’édition débute par une notice signée « P.C. », pour Pierre Chrisis, pseudonyme de Pierre Louÿs ; elle ne sera pas reprise dans la seconde édition.

EXEMPLAIRE D’OCTAVE MIRBEAU, PORTANT CET ENVOI SUR LE FAUX-TITRE :
à Monsieur Octave Mirbeau // hommage respectueux // André Gide La relation entre ces deux grands écrivains a été ainsi décrite par Alain Goulet : 
« Octave Mirbeau et André Gide sont des personnalités bien différentes qui n’avaient a priori aucune affinité. L’un entre en littérature par le journalisme ; l’autre, disciple de Mallarmé, essaie d’atteindre la quintessence du littéraire. Pourtant, ils ont cheminé de conserve, s’observant, se lisant, se considérant, se rencontrant parfois. Si Gide a manifesté assez souvent de l’agacement devant Mirbeau, on peut relever dans leurs œuvres des points de tangence et de convergence. En outre, chacun d’eux a affirmé son droit au changement et à la contradiction, et ils ont appris à s’apprécier, allant jusqu’à des déclarations réciproques d’amitié… » (Alain Goulet, Octave Mirbeau devant André Gide, in : Octave Mirbeau. Passions et anathèmes, Caen, Presses universitaires de Caen, 2007).

La dédicace est écrite ici à l’encre violette. Au verso du faux-titre, l’auteur a barré les 4 premiers mots de la justification, à savoir : « Il a été imprimé ».

Traces de frottements au dos. Rousseurs.
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