Lot n° 187

MOCKY (Jean Pierre). Script de son film Les Vierges, avec corrections de plusieurs mains dont quelques-unes de la …

Estimation : 300 - 400 EUR
Adjudication : 375 €
Description
Script de son film Les Vierges, avec corrections de plusieurs mains dont quelques-unes de la sienne. Titre et 182 ff. dactylographiés, avec corrections de plusieurs mains dont, rarement, celle de Jean-Pierre Mocky ; reliure spirale sous couverture de carton souple orange avec titre manuscrit sur le premier plat. Séquences des plans, numérotés, avec transcription des dialogues et indications de jeu et de tournage, sur deux colonnes.
Les interventions manuscrites suppriment quelques plans ou parties de plans et modifient principalement des dialogues, souvent pour se conformer à une plus grande bienséance. Avec trois plans de situation indiquant la place des personnages dans une scène. Destinées aux producteurs, 4 collettes proposent des synthèses commentées sur les intentions et la moralité du film, d'une manière générale et aussi relativement aux principaux personnages, Marie-Claude, Geneviève, Mickey et Sophie — avec des remarques dactylographiées en rouge à l'égard des contraintes de la censure.
« Il s'agit d'un film d'homme » (François Truffaut). Film à sketch cherchant à démystifier la notion de virginité, Les Vierges a été tourné par Jean-Pierre Mocky sur un scénario personnel adapté par ses soins avec l'aide de Catherine Claude, Geneviève Dormann, Monique Lange, Louis Sapin et Alain Moury, les dialogues étant de lui et d'Alain Moury. Plus tard, Jean-Pierre Mocky reconnut que le travail principal de rédaction avait été l'œuvre de Jean Anouilh, comme l'avait déjà indiqué François Truffaut dans sa critique de 1965, recueillie plus tard dans Les Films de ma vie, où il se montrait laudatif : « En réalité, il s'agit d'un film d'homme, d'un film sur les filles vues par un homme à la fois obsédé sexuel et puritain, ce qui n'est pas incompatible [...]. Ce n'est pas un film indifférent. La particularité de cette entreprise est dans son curieux dosage de fausseté et de vérité, de sincérité et de simulation [...] »
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