Lot n° 177

GOUNOD (Charles). Ensemble de 8 manuscrits musicaux autographes, passages de son opéra La Reine de Saba, dont un …

Estimation : 3 000 - 4 000 EUR
Adjudication : 3 750 €
Description
Ensemble de 8 manuscrits musicaux autographes, passages de son opéra La Reine de Saba, dont un avec long ajout de la main de Georges Bizet. Soit en tout 93 pp. grand in-folio à un système de 20 à 26 portées par page, sauf pour le dernier manuscrit de 2 pages à 4 systèmes de quatre portées par page. Pour orchestre  : — la scène 4 du Ier acte, complète à l'exception de sa conclusion, depuis « [Adoniram :] Qu'est-ce encore ? [Sadoc :] Le roi se plaint de votre absence... » jusqu'à « ... Vous vous apaiserez, Maître, en voyant la rei[ne] ». 6 pp. non paginées.
— Un passage de la scène 6 du Ier acte, depuis « [Soliman :] Vous ne douterez plus de ce renom de sage... » jusqu'à « ... [Balkis :] Le monde a retenti du bruit de ces mer[veilles] ». 12 pp.
— Une scène complète supprimée : « [Probablement Sadoc :] ... Ô reine ! à quelle rêverie s'abandonne votre âme. [Balkis :] Hélas ! Funeste nuit, gloire d'Adoniram en ce moment flétrie !... » 13 pp. Balkis relate ensuite l'échec de la fonte de la Mer d'airain. Dans la version définitive, l'épisode de la fonte est vécu en direct dans la scène 2 de l'acte II.
— 4 passages du ballet. 21 pp. dont une avec mesures numérotées sans musique, 10 pp., 11 pp., 18 pp. Plusieurs mentions, de la main de Charles Gounod, évoquant la ballerine Emma Livry qui dansa dans ce ballet à la création de l'œuvre. Les 6 dernières pages sont de la main de Georges Bizet, avec quelques éléments autographes de Charles Gounod. Elles portent en tête un titre manuscrit au crayon rouge : « nouvelle coda pour Mlle Livry ». Pour chant à quatre voix, sans accompagnement :
— Esquisse de ce qui deviendra le septuor final de l'acte III : « Ô pur esprit de lumière... » 2 pp., avec collette. L'opéra La Reine de Saba fut créé à l'Opéra de Paris le 28 février 1862.
Le livret de Jules Barbier et Michel Carré s'inspire de l'épisode biblique de la visite de la reine de Saba (Balkis) au roi Salomon (Soliman), mais s'enrichit d'éléments empruntés à la légende d'Hiram (Adoniram) et des trois mauvais compagnons, tout en se compliquant d'un sentiment amoureux entre Hiram et la reine.
Partager