Lot n° 148

VILLIERS DE L'ISLE ADAM (Auguste de).

Estimation : 400 - 500 EUR
Adjudication : 750 €
Description
4 pièces. 1875 et s.d. Manuscrit autographe. 1 p; in-4 oblong. Passage non conservé de son article « Augusta Holmès », publié le 13 juin 1885 dans La Vie moderne et le 11 novembre 1885 dans Le Succès (article recueilli en 1890 dans le volume Chez les Passants). Ce passage fut publié en 1893 par Robert Du Pontavice de Heussey dans sa biographie Villiers de L'Isle-Adam. Il évoque son souhait de voir Augusta Holmès entrer au jury du concours lyrique de la ville, et raconte également comment il se trouva candidat royaliste opposé à Paris au « terrible révolutionnaire » Severiano de Heredia.
— Manuscrit autographe. 2 pp. in-folio, petites déchirures marginales restaurées, quelques mouillures. État des Nouveaux Contes cruels écrits et à écrire, avec mention de périodiques auxquels ils pouvaient être proposés, suivi de deux projets concurrents de structure du recueil (publié en 1889), et avec une liste des éditeurs à contacter, parmi lesquels Vanier et Deman. Également une épigraphe : « L'homme peut tout inventer excepté l'art d'être heureux. Napoléon 1[er] ».
— Notes autographes. S.d. 2 comptes chiffrés : l'un de rentrées d'argent (reçues de Stéphane Mallarmé et Léon Dierx, de La Vie populaire pour la publication de Tribulat Bonhomet, et sans doute de l'éditeur pour son recueil Chez les passants). L'autre de dépenses où, sur une trentaine de postes, deux valent pour la moitié du total, le vin rouge et la « Goutte d'or » (sans doute le quartier parisien de troquets et de prostitution).
— Lettre autographe signée à Jean Marras. « Mardi. avril 1875 ». « Cours vite chez Peragallo [Léonce Peragallo, agent général de la Société des auteurs dramatiques], demain matin de bonne heure. Il y a, depuis 15 jours, une lettre pour toi... bonne nouvelle, à ce que Peragallo m'a dit... P.S. Si, par hasard, il te parlait de moi, voici le thème : – "Villiers part pour la Bretagne, chez un ami, où il va travailler – voilà tout. Pas un mot de ma passe, c'est inutile. J'ai rendez-vous avec lui à 2 h. demain, pour passer un traité ; et c'est vital pour moi, d'avoir une nippe en arrivant. Si je ne te vois pas avant mon départ, irrévocablement fixé à demain soir, ta main et un peu le cœur, – de ce qui reste. »
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