Lot n° 126

ROLLAND (Romain). Ensemble de 12 lettres autographes signées. Vers 1902-1944. À un critique. « Samedi …

Estimation : 400 - 500 EUR
Adjudication : 1 125 €
Description
Ensemble de 12 lettres autographes signées. Vers 1902-1944. À un critique. « Samedi 18 janv. » [peut-être 1902]. Remerciements pour un article favorable sur sa pièce Danton. Écrite en 1898, elle fut d'abord publiée dans la Revue d'art dramatique de décembre 1899 à janvier 1900, puis en volume aux éditions de cette revue en 1900 et créée le 29 décembre 1900 au Nouveau-Théâtre par le cercle des Escholiers. Charles Péguy la réédita en volume en 1901.
— À un critique. « Dimanche matin », [1902]. Concernant la polémique engagée avec Lucien Mühlfeld au sujet de la pièce de Romain Rolland Quatorze juillet, considérée comme la première tentative de théâtre populaire, et créée par Firmin Gémier en mars 1902 : « ... Ce n'est pas une pièce historique que j'ai voulu faire, c'est une pièce populaire, une Fête du Peuple ... »
— À l'écrivain Henri Genêt. 1911. « ... Je vous prie, en tout cas, de faire déposer chez moi l'exemplaire du Buisson ardent... »
— [À l'éditeur Maurice Delamain]. 13 avril 1924. Corrections à porter sur les épreuves de son introduction à la traduction française de La Jeune Inde de Gandhi.
— [Au même]. 23 mars 1927. Il annonce son départ pour Vienne où il doit prendre part aux fêtes commémorant Beethoven, et parle de son travail en cours sur son nouveau Beethoven. Il évoque aussi Hermann Keyserling, Hermann Hesse, Sarat Chandra Chatterji pour son roman Srikanta (« ce livre magistral »), dont les éditions Stock publieraient la traduction française en 1930.
— Au compositeur Robert Montfort. 6 juin 1929. Concernant le désir de son correspondant de mettre en musique des passages de son roman Clérambault, avec considérations sur le fait que son roman Jean-Christophe s'y prêtait bien.
— [À l'éditeur Maurice Delamain]. 23 décembre 1929. Il regrette la critique peu « courtoise » d'André Maurois sur son ouvrage La Vie de Ramakrishna (joint, une coupure de presse portant le texte de cette critique), et propose une longue analyse de l'incompréhension qu'il rencontre chez intellectuels juifs à l'égard de la pensée orientale. Il remercie par ailleurs les éditions Stock pour l'envoi des 3 exemplaires de la réédition de son ouvrage La Vie de Ramakrishna.
— [Au même]. 26 octobre 1932. Sur un livre concernant Mussolini qu'il souhaite pour sa documentation.
— [Au même]. 2 janvier 1935. Lettre admirative sur le poète Carl Spietteler, notamment sur Prométhée dont il recommande la traduction française par Charles Baudouin. «... Je le considère comme le plus grand poète épique et philosophique de l'Europe moderne... Et je suis fier d'avoir contribué à lui faire décerner le prix Nobel... »
— À son « cher confrère ». 1er juin 1939. Sur sa pièce Le Jeu de l'Amour et de la Mort qui allait être montée à la Comédie Française le 17 juin lors d'une matinée en célébration du 150e anniversaire de la Révolution française.
— [À l'écrivain Jérôme Tharaud]. 24 novembre 1943. Éloge du livre que lui a adressé son correspondant, Contes de Notre-Dame. Il annonce qu'il publie deux études sur Beethoven (les tomes I et II de son ouvrage La Cathédrale interrompue : La Neuvième Symphonie et Les Derniers quatuors). Il trace aussi un portrait ironique du journaliste Jean Variot qui fut un temps l'ami de Charles Péguy.
— [À l'éditeur Maurice Delamain]. 1er mars 1944. « ... Je m'étais installé à Vézelay, comme vous savez, peu d'années avant la guerre ; et je suis resté, dans ma maison, depuis le début des hostilités. une partie de ma bibliothèque est encore en Suisse, d'où je n'ai pu la faire venir. Heureusement, j'avais pris ma bibliothèque beethovénienne, qui m'a servi, pour mes récents travaux... » Il évoque ensuite les corrections à effectuer dans ses ouvrages en cas de réédition, notamment dans sa Vie de Vivekananda. .
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